Star Wars - Une aventure de Jedis

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Message par wingate Jeu 18 Oct 2018 - 16:16

Je vous invite à poster les résumés des parties ici.

Et dans le futur à poster ce que vous souhaitez faire durant les ellipses temporelles.

Qui se lance pour la première partie ? Smile
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Message par Toritsuma Jeu 18 Oct 2018 - 16:19

wingate a écrit:Et dans le futur à poster ce que vous souhaitez faire durant les ellipses temporelles.
Est-ce qu'on peut jouer les ellipse temporelles ? * Laughing
Genre même si on a pas tous les PJs (vu la difficulté de réunir tout le monde).

*Dans la mesure des stocks de dispo du MJ
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Message par wingate Jeu 18 Oct 2018 - 16:28

Toritsuma a écrit:
wingate a écrit:Et dans le futur à poster ce que vous souhaitez faire durant les ellipses temporelles.
Est-ce qu'on peut jouer les ellipse temporelles ? * Laughing
Genre même si on a pas tous les PJs (vu la difficulté de réunir tout le monde).

*Dans la mesure des stocks de dispo du MJ

Ca peut se faire dans la mesure où on aurait une partie où tout le monde n'est pas dispo et que je sais à l'avance ce que vous souhaiteriez faire, et que ce que vous souhaitez faire soit suffisamment intéressant pour en faire une partie Smile
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Message par Toritsuma Jeu 18 Oct 2018 - 16:36

wingate a écrit:Ca peut se faire dans la mesure où on aurait une partie où tout le monde n'est pas dispo et que je sais à l'avance ce que vous souhaiteriez faire, et que ce que vous souhaitez faire soit suffisamment intéressant pour en faire une partie Smile
- chasser
- trouver et réparer des sondes
- se perdre dans la forêt et se prendre tous les monstres errants du secteur (je suis super fort à ça)
- contacter la résistance et leur proposer un deal : un lieu sûr pour cacher le vaisseau contre la possibilité de les aider avec le vaisseau (ils ont sûrement des idées là-dessus)
- libérer des wookies (une fois qu'on y a goûté, autant continuer Laughing )
- pourrir la vie au chasseur de prime qui débarque sur Kashyyyk
- libérer sungazer une fois qu'il aura été enlevé par une de ses ex (bon ok là je brode un peu)
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Message par wingate Jeu 18 Oct 2018 - 17:11

Toritsuma a écrit:
wingate a écrit:Ca peut se faire dans la mesure où on aurait une partie où tout le monde n'est pas dispo et que je sais à l'avance ce que vous souhaiteriez faire, et que ce que vous souhaitez faire soit suffisamment intéressant pour en faire une partie Smile
- libérer des wookies (une fois qu'on y a goûté, autant continuer Laughing )
- pourrir la vie au chasseur de prime qui débarque sur Kashyyyk
- libérer sungazer une fois qu'il aura été enlevé par une de ses ex (bon ok là je brode un peu)

Ca c'est pas des ellipses c'est de l'histoire de base.
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Message par SPX Spécial Jeu 18 Oct 2018 - 20:27

Blast ! Toritsuma m'a devancé ! Faut dire que mon résumé est un peu moins court. Comme disait Michel Jonasz, "J'me lance, allez, tant pis !"



Je suis pas dans la spatio-merde…

Je ne sais pas jusqu’où ça va me mener, ni combien de temps ça va durer, encore moins comment ça va se terminer, mais j’ai la sensation désagréable que je me suis embarquée dans une histoire dont les proportions me dépassent. De très, très loin.

Tout a commencé il y a maintenant quelques semaines. Moi, Nu-Ada Quizan, étais alors une personne tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Née de parents inconnus dans l’un des niveaux inférieurs de Coruscant, capitale de l’Empire, la vie n’était pas toujours très marrante, mais simple, et j’ai passé seize années standard à vivre au milieu de personnes chaleureuses et dignes de confiance, la Bande des Mynocks. Bon, entretemps, il y a eu pas mal de remous, et les quatre dernières années n’ont pas du tout été faciles à vivre, cause guerre des gangs qui s’est soldée par la mainmise de Voronoff, un chef de gang plus redoutable et moins scrupuleux, à qui on a dû prêter serment si on ne voulait pas se faire abattre.

Le Réseau Excelsior trempait dans des affaires juteuses, mais sales. Le pire était l’esclavagisme, utilitaire ou sexuel. Combien de fois Voronoff m’a menacée de finir sur le trottoir ? Heureusement, c’est à cet âge que j’ai commencé à développer un attrait pour la mécanique et la programmation, et je dois dire que je n’ai pas deux mains gauches.

Et donc, il y a quelques semaines, y a ce Miralian qui est arrivé. Je ne sais pas comment il a fait, mais il a réussi à démolir tous les hommes de Voronoff à lui tout seul. Remarque, ce n’était pas étonnant, vu qu’il brandissait un sabre-laser de Jedi ! J’ai profité de la confusion pour foutre le camp.

Deux jours plus tard, le type m’a retrouvée. Il m’a alors proposé de le suivre jusqu’à un endroit où « mes capacités seraient pleinement épanouies ». De quoi il parlait ? Peut-être de cette facilité à réparer les machines, instinctivement ? Peut-être de cette étrange sensation de ressentir le danger, ce qui m’avait permis de le prévenir et lui éviter un tir de disrupteur Tenloss quand il est venu tout chambouler dans la cambuse ? Quoi qu’il en soit, je n’ai pas su comment, sur le coup, mais j’ai accepté de lui faire confiance.

Garyon (c’est son nom) m’a alors emmenée sur une planète que je ne connaissais pas, Spintia, je crois. On est arrivés aux abords d’un bâtiment qui avait l’air vraiment très ancien, un peu poussiéreux, et d’allure plutôt mystique. Là, il m’a présentée à une femme nommée Ethan. Celle-ci m’a alors reçue avec le sourire dans un salon. Elle m’a expliqué qu’apparemment, je faisais partie des quelques individus à travers l’univers qui étaient plus sensibles que les autres à la Force.

La Force ! Nom d’un troupeau de gundarks en chaleur ! La Force, cette énergie utilisée par les Jedi pour faire des miracles ! Sur le moment, je n’ai pas su quoi penser. C’est vrai… d’un côté, ça me permettrait de me battre contre l’Empire, et toutes les injustices qui résultent de leurs activités. Mais de l’autre, ça me mettrait en danger, et je ne parle pas des tonnes de responsabilités qui découlent d’un tel pouvoir. Mais si c’était ça ? Ce serait vraiment donner un sens à ma vie, cette histoire !

Ethan m’a alors présentée à quatre autres personnes qui semblaient aussi avoir été désignées par la Force. Ensemble, nous avons passé quelques semaines à travailler les bases, à étudier les principaux moteurs de la Force, et à faire un peu connaissance.

La première personne avec qui j’ai commencé à étudier sous la tutelle de Dame Ethan est une Zabrak qui répond au nom d’Ildriss. Plutôt froide, elle ne quitte jamais son fusil blaster. Elle m’a expliqué être spécialiste dans l’art de la chasse. Simple chasse au gibier, ou chasse à la prime ? Bonne question. Mais je ne sens pas la noirceur glacée des chasseurs de primes à son contact, je pense plutôt qu’elle est du genre à traquer le gibier suffisamment gros et féroce pour se défendre.

Le deuxième condisciple qui m’a été attribué est un Humain. Habillé simplement, les cheveux bruns coupés très court, il ne m’a jamais beaucoup parlé. Je sais juste qu’il s’appelle Kokoro, et qu’il mène une vie d’ascétisme. Il a l’air capable d’impressionnantes prouesses physiques. Il utilise une paire de gants renforcés avec lesquels je l’ai déjà vu fracasser une bûche de bois.

Un autre homme, du peuple des Tholothiens, a pris place dans notre groupe, un certain Iro Gheilliah. Il a l’air du genre à savoir composer et utiliser des décoctions alchimiques. Plutôt pas mal, mais il m’a l’air très, très sûr de lui. Peut-être un peu trop ? Mais bon, au moins il est sympathique.

Enfin, la dernière élève d’Ethan est une Twi’lek nommée Jane. Élégante, racée, elle fait preuve d’un charisme peu commun. Elle prétend être une Disciple de l’Ordre de Niman. Je n’ai aucune idée de ce que c’est, il faudra que je lui demande quand il y aura un lien de confiance entre nous.

Tout était bien parti, mais malheureusement, l’Empire nous a grillés. Une attaque en règle avec soldats de choc à pied, à moto et en TB-TT, et on a dû tous se barrer. Dame Ethan n’a pas pu nous suivre. Pas moyen de savoir si elle s’est fait descendre ou capturer, ou si elle a réussi à s’échapper. Moi et mes quatre camarades sommes montés à bord du premier vaisseau venu, en l’occurrence un vaisseau de type Fire Spray. Quitter l’atmosphère de Spintia ne s’est pas fait sans quelques accrocs sur la peinture, les vaisseaux de l’Empire faisant blocus autour de la planète. Quand Ildriss a poussé la manette de l’hyperespace, nous avons pu souffler.

D’après la trajectoire calculée préalablement par le propriétaire précédent du Fire Spray, nous nous dirigeons vers Kerkoïdia. Le voyage va durer six semaines. Kerkoïdia est une planète qui se situe dans la région de l’Expansion, dans le secteur de Kira, dans le système Kerkoïdia. Cette planète est principalement de jungle, de marais et de forêts.

Un examen sur notre appareil me laisse à penser que les boucliers ont été touchés. En outre, le régulateur de puissance a morflé, ce qui nous empêchera de pousser les moteurs. Le réacteur a pris un coup, et l’hyperdrive risque de ne pas tenir plus longtemps que ce trajet, grand maximum.

Au passage, nous voyons que le vaisseau est immatriculé sous le nom de Serin Otchek. En retrouvant des photos de famille, on devine que Serin Otchek est un Humain, marié avec deux petites filles. Ce Fire Spray est ordinairement un appareil qui sert à transporter des cargaisons, notamment les cargaisons ayant besoin d’être encagées. Or, l’étage à cellules du vaisseau a été aménagé avec deux cellules en moins et des couchettes en plus.

Il va falloir nous arrêter pour des réparations, autrement on risque de se retrouver éparpillés aux quatre coins du système. La planète la plus proche est Kashyyyk, le monde des Wookiees. Les Wookiees y sont esclaves, mais on peut s’y rendre pour exploiter ses ressources sans se faire arrêter par les hommes en blanc. Ildriss me conseille de modifier le nom du propriétaire du vaisseau. Le système d’exploitation est géré par le Bureau Officiel des Services Stellaire, que l’Empire checke à tout moment. Idriss est désormais la propriétaire. En revanche, je comprends que la signature électromagnétique des réacteurs, toutefois, n’est pas changée, ce qui se montrera contradictoire avec le nom du vaisseau si un Impérial fait un contrôle. Je propose comme nom de vaisseau L’Aigle Stellaire.

Il faudra changer la signature électromagnétique, et refaire un nouvel enregistrement de cet appareil. Nous inventons une histoire comme quoi nous sommes mandatés par un certain Serin Hotchek pour pouvoir négocier des partenariats commerciaux, et nous avons eu des complications avec des pirates de l’espace.

Kashyyyk est une très belle planète aux couleurs vertes et bleues. Elle ne vole pas sa réputation de joyau de l’espace. Quelques vaisseaux de toutes tailles et de tous modèles vont et viennent entre la planète et une espèce d’immense astéroïde. Une base ? Un gros vaisseau maquillé ? Je n’arrive pas à l’identifier clairement en vérifiant sur notre scanner.

Kashyyyk présente de grands océans et des mers dispersées çà et là entre les montagnes et les forêts. Certains endroits sont plus dégagés que d’autres, et les arbres gigantesques arrivent à égaler les plateaux montagneux les moins élevés. Nous approchons de ce qui ressemble à un astroport, assemblage de multiples plates-formes reliées entre elles par des ponts. Idriss repère un endroit dégagé à part, et y dirige l’Aigle Stellaire. Une voix nous invite alors de nous poser au spatioport de la ville de Kachiroh, où il y avait finalement une place, à la plate-forme C-67, soit la place 67 sur le troisième anneau de l’ensemble de plateaux concentriques au milieu desquels se trouve la tour de contrôle.

Ildriss pose l’appareil, et nous pouvons descendre. Deux droïds d’accueil attendent. Idriss paie les frais de stationnement, et Idriss, Gheilliah et moi allons en ville pour faire notre marché afin de réparer le vaisseau, tandis que Jane et Kokoro restent surveiller l’appareil (ça coûtera moins cher que les 12 000 crédits d’assurance que ces mynocks nous demandaient !). Nous allons avoir besoin de matériel pour réparer les réacteurs (2500 crédits) et l’hyperdrive (6500 crédits), sans parler des dégâts sur la coque (2100 crédits). Il nous faut donc 11 100 crédits pour tout réparer.

Nous nous dirigeons vers la ville. Nous arrivons à un bureau de renseignements impérial pour trouver un moyen de gagner des sous. Deux primes sont visibles sur deux écrans derrière le préposé : un Trandoshen (Jessk) est coté à 3000 crédits, et un Humain du nom de Dorn vaut 6000 crédits. Avant de les livrer, j’aimerais savoir ce qu’on a à leur reprocher. Kokoro fait une recherche sur l’ordinateur de notre vaisseau et nous informe par radio. Jessk est un arnaqueur qui a arnaqué la mauvaise personne. Dorn, de son côté, a été primé pour contrebande sur Kashyyyk. Il aurait volé une cargaison pour la refourguer.

Ces deux personnes sont manifestement les deux seuls criminels recherchés connus sur cette planète.

Nous entrons dans la ville même de Kachiroh. Impressionnante ! Pas à dire, ça change des ruelles sordides des étages inférieurs de Coruscant ! Les arbres sont immenses, grands comme des gratte-ciels, et les lanternes donnent un éclairage enchanteur, presque surnaturel, au tableau.

Et nous voyons quelques Wookiees, pratiquement tous réduits à l’état d’esclave ! Quelle horreur ! Je ne peux pas m’empêcher de protester vigoureusement contre un Humain qui maltraite un Wookiee. Cela crée un vrai tollé, et la situation menace de dégénérer. J’arrive à convaincre l’esclavagiste de lâcher la télécommande du collier électronique qui étrangle son prisonnier. Un témoin de la scène va pour la ramasser, mais Ildriss s’interpose. Nous repartons avec cet esclave. Une fois seuls, Gheilliah me flanque une taloche, et Ildriss communique avec notre nouvel ami. Lowchitacca de son nom nous est reconnaissant. La Zabrak garde la télécommande en me promettant de ne l’utiliser qu’en cas d’extrême urgence pour rester crédible auprès des Imps.

C’est plus fort que moi, je hais ceux qui s’approprient la vie des autres.

Nous accompagnerons Chita jusqu’à la sortie de la ville, et il pourra nous mettre en contact avec des gens pour obtenir les crédits qu’il nous faut. Il nous parle d’un « Humain à la peau sombre et bien habillé qui se trouverait dans la ville basse, qui est aussi contre l’esclavagisme. » Le Wookiee part aller trouver ses camarades, profitant de sa liberté toute neuve.

Aux abords des limites de la ville, Ildriss nous annonce que nous sommes suivis. Au passage, nous voyons l’Humain à peau noire. Nous tentons de les semer, sans succès. Heureusement, nous avons également assez bien simulé une « évasion du Wookiee ». Les gens qui nous suivent se montrent. Ildriss les envoie promener à la bonne façon. Nous retrouvons Kokoro et Jane, et nous abordons l’Humain. Il a l’air d’un explorateur avec l’uniforme sorti du magasin. Non loin de sa tente, il y a des cages, avec un Géonosien enfermé dans l’une d’elles.

Kokoro fait la conversation au Géonosien. Je ne sais pas de quoi ils parlent, je ne comprends pas le langage de l’homme insectoïde. L’Humain nous explique : ce Géonosien a été condamné par le Conseil des Wookiees pour possession de documents faisant état d’expériences horribles sur les Wookiees, expérience dont on l’accuse d’être responsable. Des Wookiees se font copieusement torturer par les Trandoshens, qui ont fait porter le chapeau au Géonosien. Le camp d’expérimentation est à l’est de Kachiroh, au-delà d’un village au nord duquel on trouve deux camps de Trandoshens à la suite, le deuxième étant le bon.

Nous abordons le chasseur. Il nous invite à le suivre dans sa tente, grande tente pleine d’ouvrages parlant des Jedi. Des titres et des symboles sur les couvertures sont très explicites. Jane fait des allusions sur ce sujet. L’homme nous montre alors un livre avec des pages blanches. Je pose la main sur ce livre. Subitement, une pluie d’images fugitives mais très nettes me laissent à penser qu’une page de l’Histoire de l’Univers s’apprête à être écrite, ici et maintenant. Jane murmure alors par la Force : « regardez, la première ligne est écrite ». Et je vois un premier paragraphe noircir le papier devant nos yeux de façon à raconter l’histoire de l’évasion de notre groupe.

L’explorateur se présente : Ashar Sungazer. Jane et moi-même nous présentons. Je montre alors le livre à Ildriss et Gheilliah qui n’ont pas réussi à se connecter à la Force, comme Jane et moi l’avons fait. Ildriss s’inquiète de penser que les Impériaux pourraient le jeter en prison, il ne semble pas s’en inquiéter outre mesure.

Nous en venons à la question intéressante : l’argent. Sungazer n’a pas beaucoup d’argent à nous prêter, mais il peut nous aider autrement. Il a installé pas mal de pièces d’équipement d’observation, mais ces équipements ne répondent plus. Si nous pouvions parcourir la forêt pour retrouver ces enregistrements, nous y gagnerions en élévation spirituelle.

Ildriss semble rester très sceptique, elle refuse de s’engager sur des « peut-être ». Gheilliah, par contre, donne son accord, tout comme moi. Sungazer télécharge sur mon bloc de données les coordonnées des balises. Une des balises est près de la zone « ety », une deuxième dans la zone au nord-ouest de Kachiroh, et une troisième dans le secteur de la « forêt morte ».


Avant de partir faire les relevés, nous allons au troisième étage de l’arbre au pied duquel nous sommes, l’étage « cantina », pour voir si, éventuellement, on ne pourrait pas trouver un job à faire dans le coin ? Gheilliah rencontre un cuisinier qui veut de la viande de uller, un animal ressemblant à un bison. Il en veut de la zone « ety », qui est une zone de chasse contrôlée par les Rodiens. Bien, nous ferons d’une pierre deux coups. Mais avant de partir en chasse, nous allons nous reposer.

Le lendemain, je fais un check-up complet de l’Aigle Stellaire. Je me rends compte que le vaisseau a émis un signal. Je réussis à couper ce signal, mais je sens monter une sueur froide en voyant un message signé « je sais où vous êtes », signé « S.O. ». Ouille, je sens que Serin Otchek ne va pas tarder à se pointer ! Avec cette lourde menace aux fesses, nous partons en direction de la zone « ety ». Nous nous imprégnons de l’atmosphère de Kashyyyk. J’ai peur, car il y a de fortes chances pour nous d’avoir affaire aux grenouilles, aux moustiques, et aux bêtes sauvages, ce qui est particulièrement stressant ! Nous tombons finalement sur un marécage, au bout d’une longue journée harassante, et nous dressons le camp. La nuit n’est pas plus rassurante.

Le lendemain matin, Ildriss nous mène de nouveau à travers la jungle. Elle n’arrive pas à trouver un chemin pour contourner le marécage. En revanche, on trouve des fruits au passage. Au bout d’un moment d’une longueur indéfinissable, nous tombons sur un très inattendu spectacle : une fortification de derrière laquelle on entend des bruits de moteur et des exclamations. Une patrouille de six Trandoshens surgit alors de nulle part, fusil blaster au poing. Après une première approche très tendue, grâce à Gheilliah, la situation se détend. Les Trandoshens nous expliquent qu’ils sont justement les clients du cuisinier pour qui nous devons chasser l’uller. Ils nous invitent amicalement à entrer dans leur base.

Il y a de nombreux gardes armés, ainsi que des véhicules terrestres, notamment un appareil de transport à chenilles. Nous sommes amenés face au principal responsable du campement. Pour un reptile, il a un petit air malicieux qui le fait ressembler à une vipère vicelarde. Une vipère très curieuse, aussi, il pose beaucoup de questions, et nous fait comprendre par allusions voilées que nous sommes au pied d’une échelle alimentaire planétaire dont il serait au sommet. Il nous propose toutefois une mission d’escorte de sa navette jusqu’à la base sidérale installée dans l’astéroïde. Il faut dire qu’il a un convoi important convoité par bien des gens.

Jane demande alors à faire une négociation seule avec le chef Trandoshen. Nous sommes priés de sortir du bureau. C’est une négociation âpre, qui va durer un moment bien long. Enfin, à la sortie, la Twi’lek nous annonce que le chef Trandoshen a accepté de nous faire un arrangement auprès d’un de ses contacts à Kachiroh pour avoir les crédits pour réparer la coque. Nous retournons en ville.

Le trajet de retour est éprouvant, et malgré les indications d’Ildriss, je sens que nous sommes encore en train de nous égarer. J’ai un mauvais pressentiment. Justifié ! Une énorme larve se laisse tomber sur la tête de la Zabrak. Jane sort son blaster et tire, Gheilliah tend la main vers la créature, comme s’il utilisait la Force contre elle. Son expression tordue de rage ne laisse présager rien de bon ! Quant à moi, je ramasse une grosse branche tombée par terre pour frapper la larve, mais je ne réussis qu’à gêner Kokoro lorsqu’il veut lui-même faire quelque chose. Quelques passes d’armes nous seront nécessaires pour nous débarrasser de cette horreur. Et le bruit a attiré d’autres bestioles, des can-cells, des libellules géantes. Il y en a trois.

Je me précipite sur Ildriss pour utiliser sur elle mon medpack, la guérissant ainsi de ses blessures à l’acide de larve. Puis je lève ma branche d’arbre, prête à m’en servir, mes camarades brandissent leurs blasters. Les tirs laser fusent, mais aucun ne touche, et les insectes géants finissent par être sur nous. L’une d’elles percute Gheilliah et se retrouve au sol. Je me précipite dessus et la frappe à coups de branche, mais cette cochonnerie résiste. C’est alors que Kokoro fait un saut magnifique vers la vermine et lui décoche un magnifique coup de poing paré de son gant renforcé. Une libellule me fonce dessus et me renverse, et je sens une douleur fulgurante me lacérer. Puis un deuxième coup à la tête me flanque une migraine atroce. Très courroucée, je frappe comme une forcenée à coups de bâton sur cette saloperie, jusqu’à ce qu’elle crève ! Et Kokoro vient m’aider, ses gants renforcés sont une nouvelle fois d’une belle efficacité. Un dernier tir d’Ildriss la fait exploser.
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Message par Toritsuma Jeu 18 Oct 2018 - 20:52

Sympa ce résumé cat
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Message par wingate Ven 19 Oct 2018 - 10:34

Excellent résumé qui apportera au groupe l'objet suivant trouvé lors de vos déplacements dans la forêt de Kashyyyk :
1x Data goggles
L'utilisateur choisit une compétence de Connaissance au début d'une scène, il pourra ajouter un succès automatique sur tous les tests liés à cette Connaissance.
Une seule personne peut l'utiliser car il se porte comme des lunettes.
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Message par Toritsuma Ven 19 Oct 2018 - 10:36

wingate a écrit:Excellent résumé qui apportera au groupe l'objet suivant trouvé lors de vos déplacements dans la forêt de Kashyyyk :
1x Data goggles
L'utilisateur choisit une compétence de Connaissance au début d'une scène, il pourra ajouter un succès automatique sur tous les tests liés à cette Connaissance.
Une seule personne peut l'utiliser car il se porte comme des lunettes.
Heu... ça marche pour éviter de se perdre ?
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Message par wingate Ven 19 Oct 2018 - 10:56

Toritsuma a écrit:
wingate a écrit:Excellent résumé qui apportera au groupe l'objet suivant trouvé lors de vos déplacements dans la forêt de Kashyyyk :
1x Data goggles
L'utilisateur choisit une compétence de Connaissance au début d'une scène, il pourra ajouter un succès automatique sur tous les tests liés à cette Connaissance.
Une seule personne peut l'utiliser car il se porte comme des lunettes.
Heu... ça marche pour éviter de se perdre ?

heuuuu..... non Evil or Very Mad
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Message par Toritsuma Ven 19 Oct 2018 - 11:00

wingate a écrit:heuuuu..... non Evil or Very Mad
Et en le cassant en petits bouts qu'on laisse derrière nous dans la forêt ? Laughing
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Message par Toritsuma Ven 19 Oct 2018 - 16:19

Idea Faudrait voir si l'artisanat (règles de création) peut nous permettre de financer une partie des réparations du vaisseau.
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Message par SPX Spécial Mar 6 Nov 2018 - 22:44

Pendant notre trajet vers Kachiroh, nous éprouvons brutalement une sensation de malaise. Impossible à déterminer. Un gars nous est apparu, le capitaine Soyoz, genre contrebandier, nous disant qu’une « amie » lui a demandé de nous retrouver. Dame Ethan ?

Star Wars - Une aventure de Jedis Pnj_so10

Quoi qu’il en soit, il nous redirige vers la jungle. Nous arrivons jusqu’à une clairière où attend un vaisseau de transport de classe Gthroc.

Star Wars - Une aventure de Jedis Stingr10

Une personne descend de la rampe d’accès : c’est bien Ethan ! Après des effusions soulagées, nous embarquons tous à bord.

D’autres personnes nous attendent à l’intérieur.

- Sariss, Twi’lek
Star Wars - Une aventure de Jedis Pnj_sa10

- Ripley, une Humaine
Star Wars - Une aventure de Jedis Pnj_ri10

- Butch, un Humain costaud visiblement rompu aux armes
Star Wars - Une aventure de Jedis Pnj_bu10

Cet appareil est le Stingray. Ethan nous raconte la façon dont elle a échappé aux Imps – je mets à profit ce moment pour soigner mes blessures. Elle ne sait pas encore comment l’Empire a découvert la base.

Le capitaine Soyoz a dernièrement reçu un message codé, selon un cryptage obsolète depuis des milliers d’années. Instinctivement, il a pensé qu’il s’agissait d’un code Jedi, et a donc contacté Ethan pour lui poser la question. Cette dernière a des soupçons costauds sur la nature de ces codes, mais nous vérifierons tous ensemble.

Ildriss fait alors allusion au malaise qui nous a saisis tantôt. Ethan parle de l’ « homme en noir », craint dans toute la galaxie. Pas moyen de mettre un nom sur lui, mais ça m’évoque vaguement quelque chose… Le bras armé de l’Empereur Palpatine, son chien le plus dangereux. Elle parle ensuite de Lowchitacca et d’Ashar Stargazer. Ce personnage était un érudit sérieux, d’après Dame Ethan. Karabast ! L’homme en noir est sans doute venu chercher ses ouvrages ! J’essaie alors ma nouvelle paire d’hololunettes trouvées sur un corps dans la jungle, paire d'hololunettes qui recèle une banque de données plutôt impressionnante, et ce que j’y voie dissipe mes doutes et me glace le sang : l’homme en noir, c’est Dark Vador ! Nous avons échappé à Dark Vador ! Cet exploit pourrait ne pas être renouvelé.

Deux jours plus tard, nous quittons l’hyperespace, face à une nébuleuse. Ethan perçoit le signal de détresse, et nous annonce qu’il s’agit du Voyageur de la Force, une des premières navettes équipées de modules d’hyperdrive jamais envoyées dans l’espace ! Et on n’a capté son signal que maintenant ? C’est fou. Mais le problème est que l’Empire a également capté cet appel. Le temps presse !

Avant de partir, je calcule une route pour pouvoir partir au plus vite, au cas où. Je choisis Tatooïne, un endroit particulièrement reculé de la Bordure Extérieure. Ripley observe, de son côté, que la planète auprès de laquelle nous volons actuellement n’est pas répertoriée sur les cartes impériales officielles.

Notre vaisseau se rapproche du brouillard stellaire. En fait de brouillard, d’après Ildriss, c’est une tempête ionique. C’est un véritable concert de signaux d’alarme qui retentit dans la carlingue. Soyoz n’est pas très rassuré, aussi Ildriss se jette sur les commandes et pilote à sa place. Pour ne rien arranger, je me sens de plus en plus mal, comme si cette tempête ionique n’était pas uniquement un phénomène spatio-météorologique naturel. La Zabrak réussit à manœuvrer en serrant les dents le Stingray à travers les éclairs. Malheureusement, pas mal d’éclairs frappent la coque. Et les réparations que je pourrais faire ne tiendraient pas bien longtemps tant que nous restons dans cette zone de turbulences.

Enfin, d’entre les volutes de brouillard ionique, nous voyons émerger la forme d’un immense navire d’un modèle particulièrement ancien, qui dérive lentement.

Star Wars - Une aventure de Jedis Voyage10

Une lumière pulse régulièrement, de manière très inquiétante. Lorsque nous quittons enfin le brouillard, nous voyons que cette lumière provient des feux de position de l’appareil.

Ripley ne détecte aucune source d’énergie en lisant les scanners. Alors, d’où vient l’énergie qui alimente les phares ?

Nous approchons de l’appareil, et ne voyons rien. Pas de cadavre ou de débris flottant autour de l’épave, pas de singularité dérangeante. Butch repère un sas où nous pouvons accoster. Sariss commence à perdre son sang-froid. Soyoz suggère de ne surtout pas écouter le message de détresse. Ildriss le « convainc » de laisser faire à sa façon. Le message n’est qu’une série de crachotements. Mais on peut entendre à mi-voix quelque chose de plus clair ; une voix dont il n’est malheureusement pas possible de comprendre la langue. Mais l’effet sur notre psyché est dévastateur. Je sens que je ne pourrais pas supporter de me retrouver dans le silence complet.

La communication s’arrête. Sariss, toujours livide, est parvenue à faire passer le message par plusieurs filtres. J’arrive à reconnaître un code de la langue Sith ! Ildriss comprend même que c’est une voix qui supplie « sauvez-moi ! ».

Je doute qu’aller à bord de cet appareil soit une bonne idée : au mieux, ils sont tous morts depuis très longtemps, au pire, ce qui les a tués est toujours à bord. Et du peu que je connais des Sith, il faut vraiment que ce soit quelque chose d’épouvantable pour les faire hurler à l’aide comme ça. Mais nous ne pouvons pas laisser les trésors Jedi à l’intérieur risquer de tomber entre les mains des Sith. Aussi, nous mettons les scaphandres et nous sautons vers le sas. Jane et Gheilliah restent à bord du Stingray, trop effrayés pour sortir.

Dans le vide spatial, je me sens vraiment moite. J’arrive à trouver les commandes pour l’ouverture manuelle du sas du Voyageur de la Force. Ensuite, j’entre, et j’observe tout autour de moi.

Aucune lumière n’est allumée, c’est le noir complet. Pas de trace de combat sur les murs. J’arrive à situer une manivelle d’ouverture. J’attends que les autres me rejoignent, quand la voix de Ripley s’affole dans les communicateurs : Ildriss est en train de partir à la dérive ! Heureusement, Kokoro utilise ses techniques pour la faire dériver vers le vaisseau, mais il a dû trouver une autre entrée. Hélas, Butch est aussi parti à la dérive, et pas moyen de le rattraper…

Nous nous retrouvons avec Ethan, Sariss, Ripley et Soyoz dans le vaisseau, sas fermé. Nous ouvrons une première porte qui donne sur un long couloir. Nous avons le temps de voir une ombre fugitive bondir hors du sas jusque dans le couloir. Ildriss sort sa carabine blaster, et moi, je me sens de plus en plus stressée. Mais pas autant que Sariss, qui s’effondre littéralement dans son scaphandre. J’essaie à mon tour de raisonner la Twi’lek, mais elle sort son blaster et défouraille vers le couloir. Et c’est Ripley qui se fait toucher au niveau de la jambe.

Heureusement, Sariss finit par relâcher la pression. Ildriss avance dans le couloir sombre, et nous prévient qu’il y a des bouts de cadavre qui flottent partout. Génial… La Zabrak reste en communication avec Kokoro pour qu’on le retrouve. Nous devons trouver un générateur. J’arrive à me connecter à un panneau de commande, mais l’absence d’énergie ne me permet pas de me brancher au réseau.

Nous passons devant un cadavre qui porte un uniforme de soldat. Il a été coupé en deux par une blessure très nette qui a cautérisé. Le genre de blessure que peut faire un sabre-laser. Je pense alors que ce vaisseau était au départ effectivement affilié aux Jedi, mais des Sith sont arrivés pour le détourner, avant de se faire massacrer à leur tour par autre chose.

Le temps nous est malheureusement compté, nous devons nous séparer pour optimiser nos recherches. Je me retrouve avec Ripley et Ildriss, en route pour rejoindre Kokoro. Les cadavres flottent au milieu du couloir éteint. Nous tâchons de nous déplacer le plus silencieusement possible, bien que ça me vrille les nerfs. Nous finissons par être rejoints par Kokoro, au-dessus de nous. Il y a un grand trou qui a crevé le plafond de notre couloir, trou par lequel l’Humain se laisse tomber. D’après les bordures du trou, c’est quelque chose qui a traversé le plafond de haut en bas qui a fait ce trou.

Nous parvenons enfin à la salle des machines. Une bonne surprise : le noyau du réacteur est intact. J’hésite à le rallumer : et si ça attirait des bestioles affamées d’énergie ? Ildriss et Kokoro préfèrent ne pas y prêter attention et me demandent de le rallumer. Le vaisseau revient peu à peu à la vie. La lumière se rallume, la gravité revient, les synthétiseurs d’air se remettent en marche. Nous entendons alors dans nos communicateurs la voix de Ripley qui crie « Fuy… » avant de brutalement s’interrompre.

Kokoro se précipite dans la direction dans laquelle était partie l’Humaine. Il nous informe que Ripley a été attaquée. Disparue. Seules ses bottes sont encore visibles. Nous décidons de nous regrouper au poste de commandement. Je parviens à télécharger le plan en me connectant au réseau interne. C’est un grand vaisseau très ancien, pourvu de trois ponts principaux, avec infirmerie, armurerie, mess, etc. Il y a même une salle de méditation et une salle d’entraînement. Nous reconnaissons le logo des Jedi qu’il y avait dans le livre de Stargazer.

Nous décidons de nous rendre sur le pont de commandement en passant par l’armurerie. Mais Ildriss veut s’assurer que Ripley soit bien hors-jeu. Quand nous apercevons la tête de l’Humaine qui traîne par terre, nous en concluons que quelque chose est passé à table. La Zabrak retrouve le pistolet blaster de Ripley, un Relby K23, que je garde.

Nous arrivons à l’armurerie. J’ouvre la porte, mais elle est partiellement fermée. Pas de problème, Kokoro la fait coulisser aussi facilement que si elle était huilée de la veille. Mais nous constatons avec une certaine amertume que tous les râteliers sont vides.

Nous reprenons la route. Mais alors que je ferme la marche, je crois voir quelque chose bouger. Traquant ce qui me suit, je me rends compte que me suis seule. Les autres ont disparu. C’est alors que je me vois dans un couloir de bunker. Mue par une sorte d’instinct, j’avance… et me retrouve dans une salle de torture remplie de Trandoshens, qui m’arrachent ma combinaison, m’attachent sur une table en sous-vêtements et commencent à utiliser des aiguillons électriques ! Je sens un étau de fer me ceinturer, or la voix d’Ildriss m’ordonne de reprendre connaissance.

Subitement, je me retrouve à nouveau dans le couloir du Voyageur de la Force, Kokoro et Ildriss devant moi. Quelle horreur, ce vaisseau est maudit ! Cet équipage est maudit ! Cette expédition est maudite !

Heureusement, la Zabrak arrive à me rassurer. D’après elle, une présence du Côté Obscur est en train de jouer avec nous. Ce qui voudrait dire qu’il y a deux adversaires : celui qui a massacré Ripley, et celui qui vient de violer mon esprit. Ildriss sent que la présence malsaine de cette dernière serait à l’arrière du vaisseau.

Nous arrivons jusqu’à la salle de commandes. Je réussis à ouvrir la porte, et par un heureux coup de chance, à créer une dérivation vers le contrôle central des portes ; désormais, toutes les portes et les ascenseurs obéissent à ma volonté. J’annonce par communicateur que toute personne qui veut que je lui ouvre une porte devra me le dire à haute et intelligible voix.

Le poste de commandement est hélas le théâtre d’un abominable charnier. Des cadavres partout, tous rongés par la moisissure, certains semblent avoir été mâchouillés. Au niveau du poste de commandement, plusieurs cadavres de Sith disposés dans des positions aussi humiliantes que grotesques. Je retiens difficilement un haut-le-cœur. L’un d’eux a carrément été crucifié au mur, le pommeau d’un sabre-laser encore enfoncé dans sa bouche. Ildriss repère que ce Sith-là est celui qui est mort le plus récemment. Elle va pour récupérer le sabre-laser. Elle reste immobile, a l’air d’hésiter, mais finalement saisit la poignée. Elle appuie sur le bouton d’ignition, mais rien ne se passe.

Je prends alors en contact avec le Stingray. Jane répond. Je lui fais alors un rapport complet de la situation : isolés dans la salle de contrôle, présences hostiles à bord. Une fois le tableau brossé, je me rends compte qu’Ildriss a disparu ! Elle est repassée par la porte dans notre dos. Kokoro part à sa poursuite. Je suis sa progression du poste de commande. Hélas, quand Kokoro arrive au niveau du sas d’entrée où est passée Ildriss, pas moyen de le rouvrir ! Je n’ai que le temps de le verrouiller avant de réfléchir à toute vitesse : je peux peut-être hacker la porte du sas grâce à la Force.

Je me précipite vers le sas, et me jette sur le tableau de commandes de la porte. J’essaie de forcer la porte intérieure du sas, tout en maintenant la porte extérieure verrouillée. Or, ça ne se passe pas comme prévu. Il y a quelque chose qui brouille les cartes, et ce n’est pas du piratage classique. Quelqu’un m’empêche de faire plier le système informatique sans être le système informatique lui-même ! Une voix électronique annonce le début de la purge du sas. Le stress de la situation me fait faire n’importe quoi, en plus ! Kokoro m’arrache à mon bloc de données. Ildriss semble reprendre partiellement ses esprits, mais quelque chose la pousse à ne pas ouvrir le sas.

Désespérée, je plaque ma main sur le hublot de la porte du sas, et supplie Ildriss de reprendre ses esprits. Miracle, ça marche, la Zabrak abaisse enfin le levier d’ouverture manuelle du sas. La porte s’ouvre, mais seulement partiellement. Kokoro se concentre alors, et écarte les pans de la porte, agrippe Ildriss au moment où la porte extérieure s’ouvre en grand, puis les portes intérieures claquent.

Sauvés ! Quelle angoisse ! Je ne suis plus très loin de craquer, je le sens. Mais Ildriss et Kokoro veulent affronter notre ennemi. Nous retournons au poste de commandement. Sariss a commencé à décoder les messages.

Ce message a été enregistré par Maître Jedi Perodi, qui parle de l’essai du prototype d’hyperdrive conçu par le docteur Kheir, un Ingénieur Duros. Celui-ci s’est appuyé sur la technologie des Rakatas. Je me souviens que les Duros sont des spécialistes en chantiers navals. Ce sont même les premiers à avoir développé les hyperdrives tels qu’on les connaît maintenant.

La deuxième entrée fait état d’expérimentations en cours, soudainement interrompues par une alarme. Le Maître Jedi dit : « Les Sith ne devront jamais avoir cette technologie, ou bien l’univers brûlera. »

Troisième entrée : un Sith, Dark Irion, apparaît au premier plan de la caméra.

Star Wars - Une aventure de Jedis Pnj_da12

On le voit torturer les Humains, et ordonner qu’on « arrête cette technologie infernale ». On reconnaît en ce Dark Irion le gars crucifié. Maître Perodi fait mine de ne pas savoir désactiver le dispositif.

Quatrième entrée : Maître Perodi est torturé, pendant que les Sith découpent les corps des soldats. Dark Irion semble à bout, après plusieurs semaines d’angoisse.

Cinquième entrée : succession d’images très rapide, mais angoissante, avec en arrière-plan le son du signal de détresse par quoi tout a commencé.

Cette succession d’holofilms d’épouvante finit de me mettre à genoux. Je ne sens plus mes bras, ni mes jambes, ni rien du tout, et c’est tout juste si j’entends la voix d’Ildriss qui me demande de vérifier s’il n’y aurait pas de droïd actif ? J’arrive à en repérer un, un vieil astromécano. J’arrive à le programmer, et même à changer sa programmation, de manière à ce qu’il me considère comme étant sa propriétaire. Chouette ! J’ai toujours voulu avoir mon propre robot ! Je sors du poste de commande pour l’accueillir, il me voit avec des bips de joie.

Star Wars - Une aventure de Jedis Pnj_dr10

C’est avec des larmes émues que je l’enlace, comme si c’était mon enfant ! Je le baptiserai Shylock ! Je transférerai son cerveau positronique dans un corps plus récent !

Soudain, tout devient noir. La fatigue, l’angoisse, l’usure de mes nerfs, ont finalement raison de ma conscience.


Quand je me réveille, je suis dans une grande pièce de rangement, Ildriss et Kokoro penchés sur moi. Shylock nous rejoint. Apparemment, j’ai perdu connaissance pendant quelques longues dizaines de minutes. L’horreur apparaît alors sous la forme d’un droïd particulièrement macabre.

Star Wars - Une aventure de Jedis Pnj_di10

C’est un robot humanoïde qui a revêtu des fragments de peau des cadavres écorchés ! Ildriss tire dessus, et rate. Je tire, et rate. Kokoro s’apprête à le frapper, mais le droïd s’arrête.

Ildriss commence à parlementer. Ce droïd est un gardien, se nomme « Disciple », et demande à ce qu’on prouve qu’on est des Jedi. J’arrive, entre deux hoquets, à réciter très maladroitement le Code des Jedi dont nous a parlé Ethan. Miracle, il nous croit.

Disciple se propose de nous aider à affronter la vergence du Côté Obscur qui parasite ce vaisseau. Il est prêt à transférer son esprit dans un implant qui sera intégré à la tête de l’un d’entre nous. L’opération est définitive. Oh non… Ildriss se porte volontaire. Mortifiée, j’accompagne le groupe à l’infirmerie.

Je surveille Disciple, et l’assiste dans sa tâche. Concentrée à mort, je réussis à comprendre comment inverser le processus, c’est faisable malgré ce qu’a dit cette horreur robotique. Ildriss absorbe alors toutes les données de Disciple, et comprend toute l’histoire. Je recopie ici ce qu’elle nous racontera plus tard :

Emmenés de force dans l’hyperespace, les Sith étaient morts de peur. Comme Maître Perodi ne voulait pas arrêter les moteurs, le vaisseau dérivait dans l’hyperespace depuis des mois. Les Sith avaient tellement peur de l’hyperdrive qu’ils se sont mis à haïr cette technologie. Cette haine s’est cristallisée dans l’hyperdrive, pour créer une conscience, Caïban. Caïban a créé un droïd pour se faire un hôte et devenir un individu, mais ça ne fonctionnait pas, car il lui fallait un être organique. Depuis, Disciple cherche de quoi fabriquer un corps pour Caïban.

Ildriss est parée pour détruire la vergence du Côté Obscur, direction l’hyperdrive. Un cri terrible retentit : c’est le capitaine Soyoz, les yeux arrachés, devant Ethan. Celle-ci parle d’une voix surnaturelle, et annonce le triomphe de Caïban. Oups…

Les anneaux autour du couloir génèrent un champ magnétique qui isole la salle d’hyperdrive, qui recule, dévoilant des flots de sang.

Ildriss n’hésite pas une nanoseconde, et tire dans l’hyperdrive. Hélas, ça ne suffit pas, pas plus que les rayons paralysants de mon blaster sur Ethan. La Zabrak tente alors une action particulièrement culottée : elle se précipite vers l’appareil, tout en trafiquant le sabre-laser cassé. Et elle arrive à le rafistoler, de manière à l’allumer, et à le planter dans l’hyperdrive ! Caïban, cependant, n’a pas dit son dernier mot, et l’agrippe d’une poigne de fer au bout du bras de la Jedi avant de la projeter au loin.

L’hyperdrive est endommagé, et risque d’exploser d’une seconde à l’autre ! Ildriss nous ordonne alors de fuir, en abandonnant Ethan derrière nous ! Nous nous précipitons vers la sortie. Mais je trébuche, et me cogne le front sur la barre de sécurité de la passerelle. Ildriss donne un coup de sabre dans la passerelle pour la couper. Caïban/Ethan saute par-dessus le trou. On ferme la porte blindée, la créature du Côté Obscur l’ouvre d’un violent balayage de la main.

L’explosion de l’hyperdrive projette une véritable langue de feu dans le couloir. Je trébuche encore une fois et je tombe. Ildriss me rattrape, me relève, et nous repartons de plus belle. Kokoro n’ayant plus son scaphandre (tiens, je n’avais pas réalisé qu’il l’avait retiré), il est obligé de trouver une capsule de sauvetage. Heureusement, il a le réflexe d’ouvrir un placard qui contient justement un scaphandre. Il l’enfile en quatrième vitesse et nous rejoint en prenant un raccourci.

L’ombre de Caïban tend la main vers nous pour tenter de nous saisir, mais nous sommes déjà trop loin. On ouvre le sas, on se replie vers le Stingray. Nous bondissons ensemble, Kokoro me rattrape et Ildriss rattrape Kokoro. C’est au moment où nous atterrissons dans le sas du vaisseau que nous voyons Ethan, effarée. Caïban a relâché son influence juste à temps pour laisser à sa prisonnière le temps de nous voir l’abandonner. Saloperie ! Mais je n’ai pas le temps d’y penser plus longtemps. Une explosion secoue notre appareil.

Ildriss se jette sur les commandes du Stingray, et fait bondir le vaisseau en avant. Les flammes mettent carrément le feu à la tempête ionique. Je me focalise alors sur les systèmes qui ont pris feu pour arranger les dégâts les plus importants. La Zabrak nous fait sortir de la nébuleuse qui finit de se consumer.

J’ai l’immense joie de voir que Shylock a réussi à monter aussi à bord.

Ildriss a récupéré les coordonnées d’une planète voisine vers laquelle se dirigeait initialement le Voyageur de la Force, la planète Tython.

Mais nous n’avons pas le temps de souffler. Un croiseur de l’Empire apparaît alors dans notre cockpit.
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Message par wingate Mar 6 Nov 2018 - 23:54

Excellent résumé Smile

Cette séance aura été tout en pression !
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Message par Toritsuma Mer 7 Nov 2018 - 9:35

SPX Spécial a écrit:Un croiseur de l’Empire apparaît alors dans notre cockpit.
Alors nooon. Y a pas la place ! Il attendra le prochain cockpit le croiseur ! Laughing

Plus sérieusement; merci pour le résumé SPX.
Ça retranscrit bien la partie : une session dantesque.
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Star Wars - Une aventure de Jedis Empty Journal de Nu-Ada Quizan, entrée 3

Message par SPX Spécial Dim 25 Nov 2018 - 20:59

À peine le redoutable cuirassé est-il apparu dans notre champ de vision qu’Ildriss pousse à fond le moteur. De mon côté, je m’empresse de calculer d’autres coordonnées, vers Lothal. Sariss répare en vitesse quelques circuits secoués par les explosions. En revanche, Jane est à la fois subjuguée et horrifiée par Ildriss et son nouvel implant. Trop concentrée sur le navordinateur, je n’ai aucune conscience de l’agitation autour de moi. C’est très confus, entre les chasseurs TIE qui son happés par les langues de feu de la supernova, les acrobaties de notre pilote, les astéroïdes qu’on frôle.

À un moment, Kokoro nous met sous le nez un drôle d’appareil : une sorte de cube de métal d’une dizaine de centimètres d’arête.

Star Wars - Une aventure de Jedis Holocr10

Toujours concentrée sur mes calculs, je l’envoie bouler. Gheilliah se concentre alors dessus. Soudain, le petit objet se déploie, révélant la forme holographique d’Ethan.

Feue notre Mentor nous lègue toute sa sapience à l’intérieur de cet appareil. Elle nous confie cependant une toute dernière tâche : sur Duro, dans la station Bburru, un maître Jedi est emprisonné par un Hutt nommé Zordo.

Duro, un monde tellement pollué que les habitants, Duros et Humains, ont dû s’installer sur des stations spatiales en orbite autour de la planète, dont Bburru est la plus grande. Et pour moi, c’est le paradis ! Cet endroit est le royaume des mécaniciens et bricoleurs en tous genres. Je vais pouvoir redonner une nouvelle jeunesse à Shylock ! Nous avons réussi à lâcher les TIE. Je calcule les nouvelles coordonnées, et en route ! Au moment où Ildriss va pousser la manette d’hyperespace, un appel radio provenant du croiseur retentit, nous ordonnant de nous rendre. La Zabrak fait le « coup du tunnel », et nous nous barrons.

*

Enfin, nous pouvons souffler. Après une bonne douche, je passe plusieurs heures à réparer l’intérieur du vaisseau, à droite à gauche, avec Shylock. Et je m’en sors plutôt bien. Ildriss prend le temps de raconter à Jane et Gheilliah les terrifiantes péripéties vécues à bord du Voyageur de la Force. Ildriss ressort le sabre-laser d’Ethan. Et, curieusement, le cristal à l’intérieur semble attiré par Jane. Ildriss refuse néanmoins de le lui laisser. L’alchimiste nous soigne alors à tour de rôle. Mais si nous sommes désormais soignés de corps, notre esprit garde toujours une trace de l’horreur vécue à bord du vaisseau maudit.

Quatre jours plus tard, nous sortons de l’hyperespace aux abords de la planète Duro.

Star Wars - Une aventure de Jedis Duro10

La sphère qui apparaît dans notre cockpit est jaunâtre tirant sur le vert, laissant présager un degré de pollution particulièrement élevé. Nous arrivons à la station Bburru, station à laquelle Ildriss nous amarre gentiment.

Nous quittons le Stingray pour pénétrer dans un endroit à mi-chemin entre une zone industrielle surannée et une décharge à ordures. Comme nous sommes sur une station volante, il y a de nombreuses ouvertures dans le plancher des banthas qui donnent directement sur le vide. Mieux vaut ne pas s'y risquer. Mais à peine avons-nous quitté la zone d’atterrissage qu’un gang de swoopers à bord de vieilles motojets péniblement entretenues se met à tournoyer en cercle autour de nous. La meneuse s’approche d’Ildriss, et les négociations de la taxe d’atterrissage commencent.

Star Wars - Une aventure de Jedis Pnj_zo10

Jane s’interpose, et je devine aux intonations de sa voix qu’elle tente d’influencer l’humeur de l’Humaine qui dirige le gang. Hélas, ça s’annonce difficile. Et ça dégénère rapidement en bagarre !

L’un des gangsters me fonce dessus. J’ouvre le feu dans sa direction, mais le rate et il me renverse. Je passe par-dessus la barrière et menace de basculer dans le vide ! Je me rattrape de justesse au rebord, mais je sens mes jambes inexorablement attirées par le gouffre. Heureusement, Sariss me ramène sur le plancher synthétique.

Je constate alors que mes compagnons ont été bien plus redoutables que moi. Le temps de reprendre mes esprits, tous les autres gangsters se sont fait démolir ! Manque plus qu’un qui tente de fuir sur son fonceur. Un tir de la Zabrak chasseuse entre ses omoplates lui fait définitivement quitter la route, sa carrière de voyou, et son existence.

Enfin, ils ont compris la leçon ! Nous mettons la main sur trois de leurs motojets, que nous embarquons à bord du Stingray. Je tâcherai de bien les réparer avant de les repeindre. Ildriss ramasse l’un des voyous, sans doute pour le faire parler. Or, elle pose le canon de son fusil sur sa poitrine, et lui fait exploser le torse ! Je me jette presque sur elle, effarée. Elle ne semble éprouver aucun remords, comme si elle venait juste d’écraser un moustique. Un tel comportement est contrairement opposé à tous les enseignements d’Ethan…

Mais bon, notre investigation continue. Je me connecte au réseau d’informations local pour trouver de quoi nous occuper. En premier lieu, une casse où trouver des pièces de droïds. Je tombe sur Baak Speeders. À la demande de notre capitaine, je conçois une protection de verrouillage de sécurité pour notre appareil le temps qu’on fasse nos investigations. Puis je vais chez le concessionnaire, accompagné par Sariss, qui s’est grimée pour une raison que j’ignore. Apparemment, elle aurait quelques dettes avec des gens habitant le secteur. Bon.

Chez le concessionnaire, je fais une première négociation hélas peu inspirée, je n’en tire que trois cents crédits. Heureusement, Sariss rattrape la sauce, et on en obtient finalement mille quatre cents crédits. Pour six cents crédits, j’achète une carcasse de droïd de modèle R3-B2.

Star Wars - Une aventure de Jedis Pnj_r310

Je m’appliquerai à la retaper une fois que j’aurai transféré le cerveau positronique de Shylock à l’intérieur. Puis nous allons ensemble dans le quartier des joueurs, histoire de renflouer les caisses au jeu.

Star Wars - Une aventure de Jedis Sabacc10

Cette sacrée Twi'lek arrive à monter notre pot à quatre mille crédits ! Nous rentrons au vaisseau pour retrouver les autres, la journée se termine.
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Message par wingate Lun 28 Jan 2019 - 19:46

quelqu'un pour faire le résumé ?
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Message par SPX Spécial Dim 10 Fév 2019 - 22:29

Misère de misère… je ne sais pas si c’est la succession de fortes émotions depuis notre virée sur le Voyageur de la Force, si c’est pour avoir été presque abusée par une libellule géante, ou pour avoir été poursuivie par l’Empire, les bandits, et j’en passe, mais il a fallu que je reste dans le Stingray quelques jours, subitement clouée au lit par une maladie tenace. Pendant ce temps-là, mes camarades ont continué à creuser dans la gadoue intersidérale et à s’enfoncer dedans. Ils se sont attirés des ennuis auprès de chasseurs de primes, de soldats de l’Empire, et Sariss a pris un vilain coup, et est dans le coma. On l’amène sur la couchette à côté de la mienne. Je me concentre de toutes mes forces pour appliquer des soins sur elle. Je parviens à la faire revenir à elle. À peine je me sens mieux que l’on met à contribution mes maigres talents.

Jane nous montre alors quelque chose : après moult péripéties trop longues à relater ici, elle a mis la main sur un étrange cristal de couleur verte, qui s’avère être un cristal pour alimenter un sabre-laser de Jedi. Et ça marche ! La classe !

La Twi’lek ajoute qu’elle a obtenu les connaissances pour fabriquer ce sabre grâce aux informations contenues dans l’holocron. Elle précise enfin que l’hologramme de Dame Ethan installé dans l’holocron a donné une directive précise : si nous étions amenés à affronter un manipulateur de la Force esclave du Côté Obscur, tenter de le raisonner de toutes nos forces avant de passer à la solution violente.

Ildriss m’emmène alors voir un Duros du nom de Gorn Vorox. La Zabrak lui demande un endroit où elle pourrait se faire retirer l’implant qu’elle a eu l’imprudence de se coller dans le crâne. Le Duros nous envoie chez Garebro, un Sullustain mi-chirurgien, mi-boucher charcutier.

Star Wars - Une aventure de Jedis Pmj_ga10

Quand nous entrons, nous croisons un Trandoshen avec un bras cybernétique neuf qui sort en titubant de douleur. Et quand nous nous présentons à l’accueil, nous sommes accueillis par des vrombissements de scie et des cris déchirants qui résonnent à travers la porte.

L’heure qui suit sera particulièrement longue et pénible, surtout pour Ildriss. Nous réussissons à négocier l’opération à mille crédits, et il garde l’implant. L’opération est rude, mais réussit. Or, avant de tomber dans les vapes, la Zabrak me murmure : « détruis l’implant »… Je dois alors négocier de nouveau avec le chirurgien, très âprement, pour récupérer le dispositif. Nous devons laisser trois mille crédits de plus dans cette affaire…

*

Notre équipe va repartir à l’aventure. Nous devons délivrer un Jedi qui serait prisonnier de Zordo le Hutt. Nous allons donc négocier sa libération.

Nous nous posons de nouveau sur la station Bburru, autour de la planète Duro, pour aller voir un type, Vrakk, un Devaronien qui pourrait nous présenter à sa Seigneurie. Le quartier où nous nous rendons est le plus pourri, l’atmosphère est étouffante, chargée de miasmes. Nous approchons de l’entrepôt où la rencontre doit avoir lieu, je sens mon estomac se crisper quelque peu. Une silhouette sort de l’ombre. Ce n’est pas le Devaronien que nous cherchons, et en plus il n’est pas seul.

Jane et Ildriss intimident de plus en plus durement ces trois lascars. La Zabrak va jusqu’à sortir le sabre-laser rouge récupéré sur le Voyageur de la Force. Je distingue du mouvement derrière un tas de détritus en arrière-plan. On entend un bruit de moteur de speeder. Ils vont nous filer entre les doigts ! Sariss joue alors le tout pour le tout : elle s’avance, mains en l’air, pour se rendre. Apparemment, elle est justement recherchée par Zordo le Hutt. Elle accepte de se livrer en échange du prisonnier du Hutt. La malheureuse est menottée par l’un des hommes de main. L’un des malfrats dit en ricanant : « tu vas venir avec nous, toute seule. » Je tends la main en avant pour dire « non » ! Ildriss réagit encore plus vivement : elle sort son fusil laser et tire dans le tas ! Et elle touche Sariss qui tombe à terre !

Et tout cela dégénère en une baston générale contre quatre bandits et deux droïds venus de nulle part qui interviennent à leur tour. L’un d’eux flanque un terrible coup de poing à Ildriss, mais elle tient bon. Les bandits tirent sur le toit de l’entrepôt, les débris percutent le droïd qui est sur nous. Jane s’occupe du cas de l’autre droïd. Ildriss se jette sur l’un des bandits et lui coupe net le bras de son sabre-laser. Les bandits restants se rendent aussitôt.

Ildriss soigne vite Sariss, pendant que Jane fait rentrer les autres dans l’entrepôt. Le type à la main coupée était bien Vrakk.

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Il accepte de nous mener à Zordo, d’autant plus rapidement qu’il a prévenu l’Empire avant de nous affronter. Nous montons tous dans le speeder de Vrakk, avec les bandits rangés à l’arrière.

Zordo le Hutt a sa propre station, et Vrakk a ses entrées pour s’y rendre sans problème. Nous mettons un long moment à franchir les nombreuses mesures de sécurité. Puis nous débarquons, et nous évoluons à travers des couloirs sombres. Je sens que nous sommes observés tout au long du chemin. Enfin, nous arrivons à la salle principale, devant Zordo le Hutt.

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C’est encore pire que dans les pires de toutes mes imageries les plus sombres. La cour de Zordo le Hutt est un tableau à la gloire de la décadence. Des filles pratiquement nues dansent devant un public composé d’un ramassis de vauriens de toutes espèces, mais l’être le plus répugnant est sans conteste l’énorme larve affalée sur un canapé rembourré qui craque sous son poids. Même Voronoff ne m’inspirait pas une telle répugnance. Un droïd de protocole sur lequel est peint « DP-664 » sert d’interprète entre Zordo et Ildriss.

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La négociation s’annonce particulièrement serrée contre ce tas de saindoux. Il me dégoûte. D’ailleurs, quand il commence à tripoter l’une des danseuses, je me mords les lèvres jusqu’au sang pour ne pas crier ma révolte.

Derrière Zordo, il y a un Duros bien habillé, qui semblerait être une sorte de chambellan, qui chuchote de temps en temps des choses à l’oreille du Hutt.

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Bizarre… Quoi qu’il en soit, Zordo nous invite à passer quelque temps à sa cour pour qu’on gagne ses faveurs. Je sens que ça va être l’une des pires expériences de ma jeune vie. On nous attribue des quartiers plutôt cosy et étonnement propres, mais je sens que je vais devoir me barricader à l’intérieur pour éviter de craquer et de distribuer les gifles à tour de bras. DP-664 nous annonce qu’un banquet va être donné en notre faveur. Aïe, aïe, aïe !

Le dîner se passe dans une ambiance tellement pesante que j’ai du mal à respirer. Enfin, au dessert, Zordo le Hutt fait amener Vrakk, encadré de deux Gamorréens. Le Hutt nous demande d’exécuter le Devaronien. Ildriss propose alors un deal : elle rachète sa vie en échange d’un combat en arène. Le Hutt accepte avec enthousiasme. Jane négociera avec le chambellan pour pouvoir utiliser les matériels médicaux pour nous soigner en vue du grand combat qui aura lieu dans trois jours.

*

Trois jours plus tard, donc, nous sommes amenés à l’arène privée de son altesse sérénissime. Zordo le Hutt nous explique alors qu’il en profitera pour désigner celui qui représentera son écurie au grand tournoi de la planète Rattatak qui aura lieu prochainement. Nous sommes quatre face à trois Gamorréens et un droïd. Alors que le combat est censé être non mortel, un Rodien, le propriétaire du droïd, confie à son esclave électronique un disrupteur. Génial !

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Lorsque Jane s’élance en avant et coupe en deux le droïd d’un coup de sabre-laser, une immense clameur retentit dans les gradins. Zordo ricane et annonce que le combat vient de passer dans la catégorie « mortel ». On laisse entrer un adversaire supplémentaire, le Rodien, qui a l’air vachement furax. Remarque, je peux le comprendre. Un tir bien placé de mon blaster paralysant le renverse. Jane se jettera sur lui pour l’achever. L’un des Gamorréens se précipite sur moi. Je tire sur lui. Je le rate, mais alors qu’il esquive, il marche sur l’une des pièces du droïd, et tombe à la renverse. Le deuxième Gamorréen court dans ma direction. Je tire sur lui, mais… misère ! La batterie de mon blaster tombe à plat ! J’ai oublié de le recharger. Le gredin porcin me balance un terrible coup de hache. Dans le même temps, il brise net mon arme, et la douleur que je ressens dans le flanc est si aiguë que je sens que je vais tomber dans les pommes. Le Gamorréen me dédaigne aussitôt pour courir vers Ildriss, mais le troisième Gamorréen se jette sur moi et projette sa hache de haut en bas. Un choc violent sur mon crâne me fait aussitôt perdre connaissance.

*

Je me réveille dans une cuve à bacta, flottant entre deux eaux pâteuses. Trois jours seront nécessaires pour que je récupère complètement. Quelle merde ! Le temps est long. Je me rachète un pistolet blaster, et arrive à m’attirer la sympathie de Zordo en passant une bonne heure à lui raconter des histoires et à lui apprendre des énigmes.

Je viens proposer mes services de mécanicienne à DP-664. Celui-ci me dit qu’il va y réfléchir. Mais il en profite pour s’entretenir avec moi : il aurait un autre maître, un droïd du nom de CELLS, qui dirige son empire du crime depuis une station spatiale en orbite de Brentaal. DP-664 veut que je transmette un message à CELLS. Quelqu’un envoie des messages à l’Empire. DP-664 les a interceptés, les a envoyés à CELLS, qui ne les a pas décodés.

Il me faut plusieurs heures pour avoir les informations. Je finis par les arracher ces informations :

Blell Srendi (le chambellan Duros de Zordo) a contacté une antenne de l’Empire dans les environs. Je n’arrive pas à déterminer vers qui ç’a été envoyé, mais je constate que ce sont des données concernant les trafics du Hutt, notamment des esclaves. Le dernier message parle de souci de livraisons de l’Empire jusqu’au Hutt.

Malheureusement, j’ai grillé toutes les ressources de l’appareil, et les données finissent par être effacées par corruption. Mais j’en informe Jane, que je sens un peu plus proche du chambellan que nous autres – je ne sais pas pourquoi, mais je les ai vus souvent ensemble, ces derniers jours.

Le soir, une délégation de trois Humains, deux Wookiees et un Zabrak balafré arrive.

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Ces sinistres sires arrivent dans un grand silence, avec deux Twi’lek tenues en laisse. Le Hutt s’énerve. Le Zabrak s’emporte : apparemment, on lui aurait refilé de la camelote, les esclaves dernièrement vendus ne sont pas à la hauteur. Le Zabrak et le Hutt s’échangent des « politesses » pendant un long moment. Zordo semble attendre un geste de notre part.

Alors, je me lève, je m’avance, et je tente une médiation. Je regarde vite fait les deux esclaves, elles semblent effectivement être à bout après des années de travail, alors que le Zabrak les a achetées deux semaines plus tôt. Je demande à Zordo s’il avait ces esclaves depuis longtemps ? Il répond que non, il les avait achetées à un autre marchand d’esclaves avant de les revendre au Zabrak. Je parviens à cette conclusion : Zordo rembourse le Zabrak, puis demandera des comptes à celui qui l’a escroqué.

Zordo accepte le marché, mais ne semble pas content du tout. Je sens qu’on a un peu perdu de sa sympathie. Mais on la regagne rapidement, car Sariss l’empêche alors de boire son cocktail. Elle a vu quelque chose que je n’ai pas vu : l’une des esclaves avait mis du poison dans le verre de la limace. Le Hutt oblige la Twi’lek à lécher la flaque. Et ça ne rate pas, en moins d’une demi-minute, elle meurt empoisonnée.

Quelle horreur… je n’en peux plus. Vivement qu’on se casse de cette décharge avec le prisonnier Jedi ! Si ce n’était pas un puissant Hutt, je contacterais les autorités compétentes pour mettre tout ce monde en prison ! Mais je suppose que nous devons suivre les règles du maître des lieux, si on veut s’en sortir sans trop de casse.
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Message par SPX Spécial Dim 24 Mar 2019 - 0:43

Après ces dernières émotions, je m’occupe des gros bobos de Sariss et Ildriss. Je commence à me sentir plus en confiance à ce petit jeu, comme quoi la mécanique et la médecine font meilleur ménage qu’on ne pourrait croire. Kokoro et Iro nous rejoignent enfin, et nous nous réunissons dans un coin isolé pour mettre au point une stratégie efficace.

La Zabrak nous annonce avoir peut-être trouvé l’endroit où se trouve le Jedi que nous devons récupérer. Au passage, elle a senti une présence plutôt malsaine autour de Blell. Ce Duros ne m’inspire définitivement pas confiance. Notre objectif est donc de descendre au deuxième sous-sol, le problème est qu’il n’y a qu’un turbo-élévateur qui y mène, et que celui-ci est protégé. Il faut une accréditation maximum pour descendre au deuxième sous-sol, ce que nous n’avons pas. En attendant, on peut toujours chercher à voir quels dispositifs de sécurité nous attendent.

Je me connecte donc avec mon bloc de données à l’un des ordinateurs les moins « dans le passage », pendant que mes amis me couvrent en faisant mine de papoter devant moi. Hélas, je ne réussis pas à accéder aux fichiers de sécurité. Par contre, je tombe par hasard sur un dossier qui semble bien plus chaud que les autres, celui au nom de Blell. Pour commencer, je réussis à recopier les données permettant de programmer un passe qui nous donnerait accès à tous les lieux de la station. En plus de ça, je trouve trois fichiers intéressants :

- Une liste de diverses communications entre Blell et un certain « G.I. », la dernière conversation parle de la vente d’une statuette sur Toydaria qui aura lieu dans quelques jours. Ce Duros serait-il amateur d’art ?
- Un récapitulatif des « affaires » de Zordo sur la planète Bespin, notamment autour de la Cité des Nuages. C’est le business le plus lucratif de ce Hutt, si on en croit les chiffres.
- Enfin, un rapport de Blell établi il y a quelques mois concernant un voyage sur la planète Dathomir, avec les coordonnées d’un lieu précis. Il n’y a aucune indication supplémentaire, mais je sais qu’il y a sur cette planète des créatures exotiques très dangereuses. Une petite intuition me chuchote alors qu’il faut absolument qu’on y aille, il doit y avoir un trésor Jedi à cet endroit !

Nous nous réunissons dans la grande volière de Zordo pour que je puisse exposer tout ce que j’ai découvert à mes amis. Des centaines d’oiseaux vont et viennent, chantent, et la baie vitrée nous présente une magnifique vue sur le côté pollué de la planète Duro. Mes camarades partagent leurs connaissances avec moi :

Bespin est dans le gaz Tibanna. Et pas mal de gens fortunés se retrouvent pour faire des affaires illégales en tout genre. C’est une plaque tournante du grand banditisme. D’autre part, il y a un tournoi de Sabacc qui y aura bientôt lieu.

Quand j’évoque Dathomir, Ildriss me révèle qu’elle vient de Dathomir. Je lui montre les coordonnées. Elle m’explique qu’il s’agit d’un endroit au sommet d’une montagne réputée inaccessible, car continuellement frappée par la foudre. Je lui confie mes idées comme quoi il y aurait peut-être un temple Jedi, elle me répond de son air inquiétant qu’il pourrait tout aussi bien être un haut lieu Sith ?

Pour le moment, nous devons agir pour le Jedi à sauver. Je fabrique un passe, et m’applique si bien que je peux y rajouter une petite protection qui effacera toute trace de son utilisation. Hélas, je dois utiliser plusieurs composants de mon bloc de données pour ça, ce qui le rend inutilisable.

Jane se porte volontaire pour descendre au sous-sol, car elle « aurait un lien avec cette personne ». Un genre de lien « nous discutons », elle refuse d’en dire davantage. Une jeune femme Humaine rousse qui utiliserait la Force, mais entourée par le Côté Obscur… Curieusement, ce n’est pas la peur qui m’étreint le cœur à ce moment, mais plutôt la tristesse. J’imagine une grande et belle jeune femme prisonnière de ce monstre libidineux, réduite à l’état de bibelot ou d’animal de compagnie... et une légère colère hélas trop familière commence à se faire sentir. Il faut agir !

Ildriss, Iro, Jane et Kokoro vont descendre au deuxième sous-sol, je reste en arrière, en haut de l’ascenseur, avec Sariss. On sent que ça va cogner au deuxième sous-sol, autant que celles qui sont plus douées pour la parlotte ou le bricolage que pour l’action se tiennent prêtes à couvrir les bagarreurs.

Au bout de quelques longues minutes, Iro nous appelle par communicateur : ils ont repéré une personne qui serait sensible à la Force. Encore une minute plus tard, c’est Ildriss qui nous explique qu’ils ont trouvé une jeune Humaine rousse, attachée à un mur, droguée via des intraveineuses, et au milieu d’un cercle de glyphes tracées au sol. Je me rappelle avoir vu dans un vieux livre des histoires plutôt inquiétantes sur des glyphes qui peuvent paralyser tout être vivant qui entrerait dedans. La Zabrak soupçonne Blell d’être l’auteur de ces glyphes.

Une minute passe encore, et puis Ildriss nous rappelle encore. Le « colis » est récupéré, mais Blell l’a ressenti. Il nous faut créer une diversion. J’ai une idée folle, mais efficace : je me précipite vers la salle de réception du Hutt, avec l’idée de bousculer le premier homme venu, et de l’accuser d’attouchements. Ma victime est justement Blell, accompagné par un garde du corps Trandoshen. Ma ruse au culot réussit, il est tellement pris au dépourvu qu’il ne semble pas réaliser que ce sont des complices des intrus qui le retardent. Sariss fait monter la température un grand coup en en rajoutant non pas une couche, ni deux, mais trois. Bientôt, ça va être tout le palais qui va être convaincu de la perversion du Duros.

Blell finit par me repousser de son bâton métallique, et se précipite vers le turbo-ascenseur suivi du Trandoshen. Restent deux Gamorréens dans la salle de réception. J’aimerais utiliser l’ordinateur pour neutraliser les rayons tracteurs. Sariss parvient à bluffer les deux gardes pour qu’ils se mettent à courir à la poursuite de Blell. Dès que nous sommes seules, je me précipite vers le clavier et je pénètre leur système informatique. J’arrive à neutraliser les défenses, et je fais joyeusement tout planter, il leur faudra au moins une bonne heure pour tout reprogrammer.

Nos amis reviennent enfin vers nous avec une personne drapée dans une cape, qui semble inanimée – Kokoro doit la porter sur son dos. Je ronchonne :

- Ben alors ? Vous en avez mis, du temps !
- Nous avons eu la visite de quelques vieux amis Gamorréens ! ironise Jane,

Nous nous précipitons le plus vite possible vers le hangar où est stationné le Stingray. Mais Blell, qui nous a rattrapés, toujours suivi par l’homme-lézard, tend la main, et aussitôt, le sabre de Jane saute littéralement vers la main grisâtre du Duros.

Sans hésiter, je sors mon blaster mis en mode paralysant et j’ouvre le feu sur Blell. Je rate, mais le tir passe sous le nez du Trandoshen qui reste hébété. Ildriss brandit son fusil blaster et aligne Blell de deux tirs bien ajustés. Le Duros s’effondre, ce qui permet à Jane de récupérer son sable-laser. Kokoro laisse Iro porter la prisonnière, et fait un magnifique coup de pied sauté vers le garde du corps reptilien qui tombe à la renverse. Jane s’empare en un éclair du bâton de Blell, allume son sabre-laser, et lance au Trandoshen un cinglant : « Rejoins-nous, ou péris ! » Le Trandoshen tombe à genoux, et se rend. La Twi’lek lui arrache son fusil, et nous reprenons notre course.

Nous arrivons à bord du Stingray. Ildriss s’installe au poste de pilotage, Kokoro et Jane aux canons. La porte du hangar est malheureusement fermée, et le panneau de contrôle est trop loin. Nous sommes obligés d’envoyer quelqu’un ouvrir manuellement la porte. Larmes aux yeux, j’envoie Shylock, avec le risque de le voir se sacrifier pour nous. Courageusement, le petit tonneau d’acier sur roulettes fonce vers le panneau de contrôle. Les portes intérieures s’ouvrent, laissant passer des gardes Gamorréens. Ildriss allume d’un coup les réacteurs, cuisinant ainsi quatre rôtis de porc ! Le cinquième, qui s’est écarté de justesse, poursuit Shylock, mais Kokoro arrive à le réduire en bouillie d’un coup de canon laser. Shylock réussit à ouvrir la porte, et nous rejoint aussi vite que ses roulettes peuvent le faire avancer.

Nous quittons enfin cette saloperie de station spatiale, et je ricane en pensant à leur rayon tracteur en panne par mes soins. Mais ma joie est de courte durée : nous croisons une navette impériale peinte en noir. Elle nous dépasse sans ralentir, ni faire demi-tour, ni rien d’autre. Ildriss regarde le vaisseau, et a l’air de distinguer quelqu’un à bord qui la regarderait directement. Pas la peine de s’attarder davantage ! Je me jette sur le navordinateur pour calculer des coordonnées vers Tython. Sariss pousse le levier d’hyperespace, et c’est parti !

*

Nous pouvons enfin souffler pendant une semaine. La première chose que je fais est de passer une heure dans la douche. J’ai besoin de tout ce temps, pas moins, pour laver mon corps de toute la poisse et des regards lubriques qui m’ont salie pendant tout le temps passé dans la cour de cette limace libidineuse. Ensuite, je cajole et je polis Shylock, éperdue de reconnaissance après les risques qu’il a courus pour nous. Je vais passer un certain temps à le nettoyer complètement et à remettre à neuf la peinture. Je prends également un peu de temps pour soigner les blessures de Kokoro.

J’en profite pour aller voir cette étrange Humaine aux cheveux de feu.

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Je trouve que c’est une belle femme, même si elle n’est pas de mon espèce. J’essaie de faire comme dans les livres : je m’installe près d’elle, je lui prends la main, et je me concentre, je me concentre, j’essaie de lui envoyer des pensées : « accrochez-vous, on va vous sortir de là ! ».

Jane a fait du zèle : elle a convaincu le Trandoshen – Morossk – d’être son garde du corps. Elle lui a rendu son fusil laser, mais a gardé son gant de métal, qu’elle a donné à Kokoro. En fait de métal, c’est de la cortose. Ce matériau résiste aux lames laser. La classe ! La Twi’lek a gardé le bâton, qui s’avère être également en cortose.

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Au bout de cette semaine de répit, nous sortons de l’hyperespace. Nous sommes aux abords de Tython... et un énorme croiseur Impérial semble nous attendre. Iro nous annonce que c’est un croiseur Interdictor, le modèle qui neutralise les systèmes d’hyperespace des appareils qui passent à proximité. Il ne nous attendait pas spécialement, il était posté là comme d’autres comme lui : toutes les routes vers le Noyau Profond sont bloquées par un barrage de croiseurs Interdictor.

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Je m’empresse de calculer un nouveau trajet, vers Dathomir, cette fois. Le rayon tracteur de l’appareil happe notre vaisseau. Ildriss donne tout ce qu’elle a pour extirper le Stingray de cette menace. La carlingue tremble, le vaisseau est soumis à rude épreuve. J’envoie Shylock réparer les premières traces d’usure dues à l’effort. Les rugissements des moteurs des chasseurs TIE me font sursauter, et je ressens les chocs de leurs tirs sur la carrosserie de notre appareil, mais je ne me déconcentre pas pour autant ! Mes amis réussissent à abattre des TIE, mais les canons du croiseur mettent à mal bien plus le Stingray. Les boucliers tombent en panne.

Enfin, je finis de calculer les coordonnées. Je saute de mon siège et me précipite sur un endroit au hasard à réparer, trousse à outils à la main. Je le rafistole à toute vitesse. Je me concentre alors comme jamais je ne m’étais concentrée, puisant au plus profond de moi-même pour réparer le vaisseau avec une précision moléculaire. Serait-ce… une manifestation de cette fameuse Force ?

Enfin, nous passons en hyperespace, et nous échappons à ces Impériaux. Nous pouvons changer de sous-vêtements.

*

Notre vaisseau a subi de terribles dégâts, et nous devons nous arrêter à un astroport pour le faire réparer. J’arrive à trouver les coordonnées d’un relais spatial qui n’est pas sous domination impériale, et nous nous y arrêtons. Je mettrai une bonne demi-journée pour réparer moi-même les boucliers, le « garagiste » où nous sommes stationnés n’étant pas qualifié pour le faire. Pendant les réparations plus simples (qui nous reviendront à six mille cinq cents crédits), je reste au chevet de l’Humaine inconsciente. Ce qui m’inquiète, c’est que son état physique ne s’arrange pas, sans l’intraveineuse. Iro utilise à bon escient ses connaissances d’alchimiste-guérisseur pour la maintenir en vie.

J’aimerais qu’elle se réveille. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu’il y a quelque chose. Comme si nous étions aux abords d’un brutal bouleversement. Après tout, tout ce qui s’est passé, ces dernières semaines, ça a commencé avec la Force. Et là, nous avons tout de même réussi à échapper à des pirates, des Hutts, des Impériaux… j’ai du mal à imaginer qu’une casserole comme le Stingray ait pu semer le fleuron de la technologie impériale, sans la moindre aide extérieure.

Jane nous a dit que « la clef était sur Dathomir », justement. Elle aurait en fait reçu cette information de cette Humaine qui lui a parlé par la pensée. Pourvu qu’on trouve un moyen de la ramener à la vie !

Nous arrivons aux abords de la planète Dathomir.

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Ildriss revient donc sur sa planète natale. Elle nous fait un petit topo : c’est une planète essentiellement marécageuse, avec des montagnes. Les coordonnées indiquent une zone où se trouve une ceinture de nuages au-dessus. La Zabrak suggère d’aller voir la tribu des « Sœurs de la Nuit ». Je ne sais pas du tout de quoi il s’agit. Par contre, Iro sait qu’il s’agit d’un peuple de femmes, principalement de la race des Zabraks, qui sont très proches du Côté Obscur… Oups !

Ildriss, bien que née sur Dathomir, ne fait pas partie des Sœurs de la Nuit, mais elle peut avoir de bons contacts avec elles. Elle pense qu’il vaut mieux emmener l’Humaine rousse seule. Les étrangers ne sont pas bienvenus, en particulier lorsqu’il s’agit d’hommes – Kokoro et Iro pourraient perdre bien plus que leur liberté s’ils s’avisaient de faire les malins devant ces sorcières. Mais je ne sais pas pourquoi, une sorte de fascination me pousse à vouloir accompagner Ildriss. Je sens que c’est le Diable qui va me conduire par la main, mais j’ai sincèrement envie d’aider cette femme, et je veux aller jusqu’au bout. Ildriss me demande si je suis prête à en payer le prix. Je ne crois pas, mais je prends le risque.

Ildriss me conseille de ne rien emmener de précieux avant de partir. Je laisse donc toutes mes possessions dans le Stingray, à part mes vêtements. Nous nous posons à proximité d’une forteresse conçue pour rester relativement camouflée. Il leur faudrait une offrande pour commencer la discussion sur de bonnes bases. Iro propose un médaillon de ses possessions. Moi, je n’ai que Shylock, mais je ne veux pas m’en séparer. Je l’aime trop. En plus, qu’est-ce que des femmes vivant avec une technologie comme la leur pourraient faire d’un droïd astromécano, et de surcroît sur une planète tellement humide ? J’ai une autre idée : je ferai l’esclave, et je pousserai le brancard antigrav sur lequel on pose la femme.

Nous descendons du vaisseau, et un comité d’accueil nous attend. Et quel comité ! Trois femmes drapées dans de longues robes sombres, parées de bijoux, dont il émane une malignité très malsaine. Un peu plus loin, l’une d’elles chevauche une espèce d’énorme créature bipède terrifiante, avec des crocs longs comme mon avant-bras, et des griffes tout aussi longues… Je suis tellement effrayée que je ne peux pas bouger le moindre muscle.

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Ildriss échange quelques mots avec Tildiss, la femme de tête, la plus âgée du quatuor.

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Je n’entends pas leur conversation, car je ne peux définitivement pas détacher mes yeux écarquillés de la créature (j’apprendrai plus tard qu’on appelle ça un Rancor). Ma camarade et la sorcière de tête semblent se connaître de longue date. La Zabrak m’ordonne d’avancer la civière. Je le fais, pas à pas. Lorsqu’Ildriss me propose comme cadeau à la tribu, la sorcière se rapproche, et passe ses longs ongles pointus sur mon visage, ma poitrine, mon cou… J’ose à peine croiser les deux joyaux jumelés qui illuminent son faciès d’un éclat perturbant. Au bout d’une éternité, elle me lâche, heureusement.

Loin d’être impressionnée, Ildriss parle de la montagne foudroyée. La Sœur sur le Rancor se propose de nous y accompagner. Elle est jeune, et les superstitions ne l’impressionnent pas, au grand dam de ses aînées. Les Sœurs repartent pour en parler avec le reste de la tribu, non sans laisser deux Rancors surveiller notre appareil.

Plus tard, les Sœurs reviennent, et nous autorisent à aller voir ce qui se passe aux coordonnées. La jeune Sœur qui montait le Rancor nous accompagne, elle se nomme Kodaïss. Sans sa monture, elle m'est plus sympathique.

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Ildriss remonte au poste de pilotage, et nous reprenons les airs. Les conditions climatiques très rudes ne nous permettent pas de nous poser au sommet de la montagne, mais Ildriss repère un plateau quelques dizaines de mètres plus bas, où nous pouvons nous poser. Elle a surtout vu une sorte de structure ressemblant à une tour surmontée d’un dôme. Ce bâtiment n’est pas du tout en accord avec l’architecture des Sœurs de la Nuit, et il est relativement récent. Blast ! Serait-ce un début de colonisation sauvage ? Nous descendons pour atteindre cette construction. Kokoro prend encore l’Humaine rousse sur son dos.

Trouver un chemin praticable s’avère particulièrement délicat. En revanche, Kodaïss parvient à mettre la main sur un Rancor, l’amadouer, pour qu’on puisse le monter. C’est très difficile, mais je parviens à grimper sur le dos de cette gargantuesque horreur. Et le Rancor est un animal particulièrement doué à l’escalade. En à peine quelques minutes, il nous emmène au sommet.

Nous voilà face à cette structure de métal entourée de paratonnerres. Le ciel frappe régulièrement le sol tout autour. Il n’y a pas trente-six solutions… nous allons devoir traverser l’espace délimité par les lances métalliques au plus vite, pour nous retrouver à l’abri au pied de la tour.

Je serre les dents, je cours aussi vite que mes jambes le permettent, appréhendant d’entendre le craquement typique d’un éclair me pulvériser les tympans avant de me réduire en cendres. Cent mètres, cinquante, quarante, vingt, dix… oui ! Je suis passée ! Hélas, on ne peut pas en dire autant de tout le monde. Kokoro, mû par une intuition, jette son paquet de toutes ses forces, et l’Humaine tombe un mètre au-delà des derniers paratonnerres. La foudre frappe ce sacré moine. Il s’écroule à nos pieds. Il est sérieusement brulé et choqué, mais encore en vie !

Nous arrivons au pied de la tour. La porte s’ouvre lentement, et un courant d’air glacé me fait frissonner, d’autant plus volontiers qu’il n’y a en réalité pas un souffle de vent. Nous entrons dans le bâtiment à l’intérieur duquel règne l’obscurité la plus complète…
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Message par wingate Dim 24 Mar 2019 - 0:59

Excellent résumé.
Ce fut une nouvelle fois très chargé et je pense que la somme des embûches affrontées peut bien monter a 40exp Smile
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Message par SPX Spécial Dim 5 Mai 2019 - 22:11

Chaque éclair qui crève l’obscurité nous fait entrapercevoir quelques tables et chaises. Je reste près de Kodaïss. Iro entre, et les portes se referment derrière lui. Un vent de panique souffle à nos oreilles. Heureusement, cette porte ne rechigne pas à se rouvrir. Nous rentrons tous, et Kodaïss reste dehors. La pièce, éclairée par la lumière écarlate du sabre d’Ildriss, reste difficile à cerner complètement. En effet, une sorte de brume noirâtre semble atténuer la lumière de la lame laser. La Zabrak semble se concentrer davantage. Elle marmonne : « je sens la présence du Côté Obscur… »

Nous avançons vers une salle suivante, qui comprend une table et une vitrine sur le côté droit. À gauche, une statue représentant une sorcière Zabrak qui enlace un Humain habillé richement. Derrière, un tas de caisses, et un escalier qui monte en longeant la paroi concave de la pièce. Pas moyen pour moi de reconnaître les gens représentés sur la statue. Ildriss ressort pour aller poser la question à Sœur Kodaïss. Elle répond qu’elle connaît une légende comme quoi un vaisseau de l’Ancienne République se serait écrasé sur Dathomir peu après la fondation de l’Ordre des Sœurs de la Nuit, et qu’il n’était resté qu’un seul survivant, un maître Jedi, qui aurait réussi à sympathiser avec la sororité. Jusqu’à gagner l’amour de la Mère Supérieure d’alors. Le fait d’intégrer un peu de positif dans leurs rangs a dilué légèrement le Côté Obscur. Intéressant… La Zabrak laisse un communicateur à Kodaïss avant de revenir vers nous.

Iro inspecte l’une des quatre bouteilles. Il confirme que c’est bien de l’alcool, très probablement artisanal. Les quatre bouteilles partent vite dans le sac à dos de l’alchimiste. Sariss s’approche ensuite des caisses, et se rend compte que c’est un trompe-l’œil. Ildriss, de son côté, se rend compte qu’elle peut bouger la statue, révélant une trappe suffisamment large pour permettre à une personne de descendre. Quand on tape sur les caisses, ça sonne creux. Kokoro et moi nous mettons à deux pour tirer. C’est lourd, mais nous dévoilons une deuxième trappe. Ildriss descend par le trou sous la statue, à la vitesse d’une araignée, comme si elle était appelée, happée, par quelque chose. Iro descend à son tour.

Je demande par communicateur comment ça se passe. Apparemment, il y a une herse. Peu désireuse de descendre là-dedans, je monte à l’escalier. Sariss et Kokoro sont derrière moi. Au passage, la Twi’lek prend le sac avec les bouteilles dedans.

Pendant que nous montons, je communique avec Kodaïss, pour la rassurer, histoire qu’elle ne se sente pas trop seule, entre la foudre et l’entrée de ce bâtiment qui inspire tant de crainte à son peuple. Je lui demande de me parler d’elle, de sa culture… c’est alors que je sens quelque chose de glissant sous mes semelles. Les marches de l’escalier dégoulinent d’un liquide. Sariss émet un petit ricanement triomphal : d’après elle, ce liquide est similaire à celui contenu dans les bouteilles.

Le communicateur crachouille méchamment : nos trois compères descendus affrontent des sortes d’araignées de pierre. Mince, le Côté Obscur prend des proportions plutôt malsaines, ici. Sariss n’a pas l’air de beaucoup s’en préoccuper. Elle monte l’escalier, prend une bouteille qui traîne sur une table au passage, et continue sa montée jusqu’à une porte. Le liquide s’écoule de la serrure. Sariss pose la bouteille pour la remplir. J’aimerais crocheter la serrure, mais je ne vois pas comment. Kokoro a la réponse avec ses poings. Il fait sauter la serrure, mais provoque une violente réaction qui aboutit à une grosse explosion. Je suis projetée dans l’escalier, et me meurtris tous les membres sur les marches. Mais le plus gravement atteint est Kokoro, ou plutôt la Jedi qu’il porte toujours sur le dos. Elle a pris un éclat de bois dans l’abdomen, et saigne abondamment !

Trop ébranlé par ce coup du sort, Kokoro tombe dans les pommes. Je sors de mon sac un de mes stimpacks, et parviens tant bien que mal à stabiliser la malheureuse. Le communicateur s’allume alors. Iro demande un rapport de la situation, je lui décris maladroitement ce qui vient de se passer. Kokoro revient à lui. Nous posons la Jedi sur la table. Sariss comprend en regardant mieux que le liquide était en fait inflammable et constituait un dispositif de sécurité. La Twi’lek continue à grimper, une lueur cupide dans le regard. Kokoro ouvre une porte d’un côté, et constate qu’elle donne sur une chambre. Nous pouvons poser la Jedi sur un lit. Une fois cela fait, j’utilise le dernier stimpack qui me reste pour soulager mes brûlures.

J’essaie d’appeler Sariss, mais elle ne répond pas. Je réitère l’opération pendant cinq longues minutes, toujours rien ! Mais qu’est-ce qu’elle fait ? Je la vois alors descendre innocemment l’escalier, l’air complètement absente. Elle murmure qu’il y aurait un « monsieur bizarre à l’étage » ? De mieux en mieux ! Et d’ailleurs, elle est suivie par ce type : il s’appelle Uralon Caldis.

Star Wars - Une aventure de Jedis Pmj_ur10

Il a l’air très doux, et demande très poliment ce que nous sommes venus faire là ? Je lui parle des « propriétés de ce lieu étonnant, à l’origine de légendes locales qui font peur ». Il s’amuse à me faire peur avec un pouvoir du Côté Obscur. Blast ! Devant une telle présence, dès qu’il nous intime de partir, je m’empresse d’obéir. Je ramasse la Jedi, et tente de la porter jusqu’à l’escalier, quand Caldis m’ordonne de la laisser. Je n’ose pas désobéir. Il nous raccompagne, Sariss et moi, jusqu’à l’extérieur. Puis il referme la porte, et nous laisse comme deux gourdes.

Kodaïss est surprise quand je prononce le nom d’Uralon Caldis. Apparemment, ce nom appartient à la catégorie « légende poussiéreuse ». Ce type était un membre de la Confrérie des esclaves des Sœurs de la Nuit, qui a réussi à s’émanciper et à fuir sa condition d’esclave. Il a alors disparu. Je contacte Ildriss, et lui répète cette histoire. Sariss rouvre la porte et m’intime de la suivre. Je fais signe à Kodaïss de nous suivre. Après tout, elle pourrait nous aider à résister à cette légende vivante.

Une fois à l’intérieur, nous retrouvons Ildriss. Elle grimpe l’escalier sans hésiter, sabre-laser à la main. Sariss, Kodaïss et moi-même la suivons. S’ensuit alors une longue et harassante négociation entre les deux Zabraks. Caldis finit par dire à Ildriss : « avec un potentiel pareil, je prendrais bien un apprenti… » La Zabrak répond « marché conclu ».

Quoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?? Est-ce raisonnable ? Quoi qu’il en soit, Caldis ordonne à Ildriss de nous faire tous partir, puis reprend la Jedi et monte avec elle.

Nous sommes donc dehors. Jane est furieuse, et nous accable de reproches. Je reste de marbre, ne me sentant pas responsable de ce retournement inattendu. Enfin, la porte se rouvre sur Ildriss. La Zabrak nous explique qu’elle a choisi de devenir l’apprentie de Caldis pour pouvoir soigner la Jedi – il sera toujours temps de se libérer de l’influence de Caldis s’il se fait trop entreprenant. Kokoro nous montre alors un journal qu’il a trouvé, comme quoi Caldis était le maître des esclaves locaux, et une cinquantaine d’années plus tôt, un de ses esclaves s’est enfui. En tout cas, c’est ce que j’ai du mal à comprendre.

Calmement, elle nous dit « j’ai accepté de devenir son apprentie, ça ne veut pas dire que je ne le tuerai pas un jour. » Sa voix est aussi glacée qu’une tempête de neige de Hoth. Elle demande alors à Kodaïss de nous dire où trouver une matière nommée « essence spirituelle ». Seules certaines Sœurs de la Nuit ayant accompli un rite d’initiation pouvaient aller en récupérer. Depuis l’arrivée de l’Empire, celles-ci ont toutes été massacrées.

Ildriss se porte volontaire pour aller chercher cette matière, suivie par Jane et Kokoro. Par contre, Jane refuse catégoriquement que Sariss nous suive. Kodaïss ne veut pas approcher de ces lieux. Je ne vois pas trop quoi faire, mais je sens qu’il va falloir suivre le groupe, même si je ne veux pas abandonner Kodaïs.

Pour commencer, il va falloir retraverser la zone frappée par la foudre. Et si je m’étais bien débrouillée, à l’aller… c’est un terrain dangereux, et désormais, je suis au courant. J’entends un grand craquement, et je suis propulsée en avant par l’électricité.

Il me faut quelques instants pour reprendre mes moyens. L’univers tout entier tourne autour de moi. Pas comme ça… pas maintenant ! Je… je brûle mes dernières molécules d’énergie pour m’arracher à l’étreinte de cette zone mortelle. Quand, enfin, je quitte le champ de paratonnerres, je m’effondre, et tout devient noir.

*

Je reviens péniblement à moi. Par la Grande Galaxie, qu’est-ce qui s’est passé ? Je constate que je suis sur le dos d’Ildriss. Nous sommes sur le chemin du retour, Iro sur le dos de Kokoro. Nous voilà aux abords de la falaise. Ildriss fait un bond de Force dans le vide, avec moi sur le dos. Ouah ! Elle atterrit avec souplesse, et me repose à terre. Je constate que Kodaïss est absente. D’après Ildriss, elle serait retournée à son village, mais l’Empire a débarqué sur Dathomir pour en finir avec les Sœurs de la Nuit. Misère ! Je n’ai pas le temps de me lamenter davantage, un grand cri attire notre attention : Kokoro a mal jugé une prise, et il tombe avec Sariss et Iro ! Les trois s’écrasent, et plongent aussitôt dans l’inconscience. Nous les traînons jusqu’au vaisseau.

Au loin, nous voyons les vaisseaux de l’Empire canarder la forteresse des Sœurs de la Nuit. Pas de prisonniers, pas de survivants. Je me précipite vers l’endroit où est partie Kodaïss. Elle est plus bas, à côté de son Rancor, pétrifiée de terreur. Je ne peux pas la rejoindre, mais je crie de toutes mes forces : « Kodaïss ! Reviens ! On fera ce qu’on pourra ! » Heureusement, la jeune Sœur de la Nuit reprend ses esprits et accepte de me rejoindre. Elle descend de son Rancor et court vers le vaisseau à ma suite.

Nous décollons. Kokoro, revenu à lui, se précipite à la tourelle. Ildriss pilote admirablement bien notre vaisseau et fait des manœuvres pour semer les chasseurs TIE derrière nous. Elle y parvient, et nous pouvons enfin souffler.

Je vais d’abord m’occuper d’Iro. Ses blessures sont très graves. Malheureusement, mes quelques compétences en médecine ne suffisent pas à le ramener à la conscience. Au moins, je le stabilise. Une fois cela fait, je vais rejoindre Kodaïss. Je l’ai installée sur ma couchette, et je passe le reste du trajet à rester près d’elle pour la consoler.

Ildriss pose le vaisseau. Mes compagnons passent quelque temps à le couvrir de feuilles et de branchages, tandis que je reste avec la Sœur de la Nuit. Au loin, le tumulte des explosions continue à marteler nos oreilles. Deux heures passent. Je me rends compte, en y faisant un peu attention, que la faune s’est complètement tue. Voilà qui ne sent pas bon… C’est alors qu’une présence inquiétante se fait sentir, la même que lorsque nous avions croisé la navette impériale en nous échappant de la station du Hutt. Kokoro annonce : « Le serviteur du Côté Obscur revient ! » Ildriss n’hésite pas davantage, et fait démarrer le moteur au quart de tour. Les feuilles de camouflage tombent, révélant tout un bataillon de soldats de choc avec véhicules, lance-missiles, canons lasers sur roues…

Ildriss met les gaz, le vaisseau bondit en avant. Mais nous sommes aussitôt bombardés ! Le moteur subit un contrecoup. Sur indication d’Ildriss, je descends dans la salle des machines et retape aussi vite que je peux les pistons de la machine. Dans la radio, Ildriss réclame quelqu’un à l’astrogation. C’est Jane qui s’y colle, étant donné que je ne peux pas être à la fois à la ferme de moisissure et à la cantina. Un nouveau bond du vaisseau me projette contre la carlingue. Je ne sais pas vers où nous sommes partis, mais nous sommes partis.


Dernière édition par SPX Spécial le Mar 7 Mai 2019 - 17:12, édité 1 fois
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Message par Toritsuma Lun 6 Mai 2019 - 9:11

Sympa comme toujours le résumé.
Une petit coquille je pense :
Je n’ose pas obéir. => Je n'ose pas désobéir ?
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Message par wingate Mar 7 Mai 2019 - 11:43

Oui bon résumé et je confirme pour la coquille Smile
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Message par SPX Spécial Mar 7 Mai 2019 - 17:12

Correction faite.
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Message par SPX Spécial Sam 15 Juin 2019 - 22:09

Trois jours ont passé, trois jours durant lesquels je ne quitte pas Kodaïss. La pauvrette a l’air complètement désemparée, loin de ses Sœurs, loin de son monde. D’ailleurs, celle-ci finit par craquer. J’essaie de la raisonner, je lui permets même de me gifler, hélas ça ne marche pas, au contraire, ça empire. Ildriss perd patience. Elle la plaque sur le sol, la menace de son sabre allumé. Iro en profite pour lui injecter un sédatif.

Ildriss range son sabre après une dernière menace. Plus ça va, plus elle me fait peur. Elle annonce froidement qu’elle n’hésitera pas à la calmer d’une manière plus radicale. Sariss va cacher les armes de Kodaïss dans un des compartiments secrets du vaisseau.

Deux jours plus tard, deux jours où la tension, heureusement, commence à très légèrement se réduire, nous arrivons en vue de la planète dont nous avions calculé les coordonnées avant de sauter en hyperespace. C’est un astre laissant présupposer une atmosphère tropicale. Iro reconnaît Myrkr.

Star Wars - Une aventure de Jedis Myrkr10

Hélas, une patrouille de vaisseaux nous intercepte, et refuse de nous laisser passer. Ildriss n’en a cure. D’abord, elle demande si le vaisseau est en état de supporter un nouveau saut avant réparation. Malheureusement non. Aussi, n’hésite-t-elle pas à se lancer en pleine vitesse pour forcer le passage. Nous sommes une fois de plus projetés aux murs et au plafond, et le Stingray fonce dans la nébuleuse.

Au passage, nous voyons de plus près les vaisseaux devant nous. Ce sont des navettes de classe « Skipray », le genre d’appareil très prisé par les organismes plus officieux qu’officiels.

Star Wars - Une aventure de Jedis Navett10

Ildriss nous fait zigzaguer dans un canyon de Myrkr. Nous sommes suivis par une navette Skipray. Sariss, à la tourelle, essaie de nous en débarrasser. Assise à côté d’Ildriss, je m’accroche à mon siège. Nous sortons du canyon, et évitons de peu un grand arbre. Nous volons à présent au-dessus d’une forêt. Soudain, Ildriss sent que l’appareil ralentit. Sapristi ! Un claquage interne ! Il faut trouver un endroit où se poser. J’en déniche un suffisamment dégagé pour nous poser sans plus de problème. Toute l’assistance électronique du vaisseau tombe en panne à ce moment.

Avant de nous poser, nous distinguons une base, base vers laquelle se dirigeait le convoi.

Enfin, le vaisseau s’arrête, et tout s’éteint. Il n’y a rien qui fonctionne, pas même les lumières de secours de sécurité.

Un grand silence plane dans le vaisseau. Par contre, dehors, une furieuse tempête éclate. La pluie s’abat violemment sur le cockpit. Elle devrait cependant se lever d’ici demain matin.

Nous nous rassemblons. Iro m’explique qu’il a de nouveau administré un calmant à Kodaïss. Il aurait pu y aller plus doucement !

Sariss nous explique que les vaisseaux appartiennent au Consortium de Zann, des indépendants qui marchent pour eux, et eux seuls.

Grâce à Shylock, nous savons que l’atmosphère est respirable. On peut donc dormir la fenêtre ouverte. Par contre, je passerai la nuit à veiller Kodaïss, et à réparer quelque chose sur notre vaisseau entre deux veilles. Et je me demande sur quel monde nous nous sommes encore arrivés ?

Le lendemain, il est temps de décider de ce que nous allons faire. Le vaisseau est en panne sèche, nous devons trouver de quoi faire le plein. La seule option est de nous rendre à la base. Iro a quarante mille crédits, de quoi négocier du matériel et des ressources énergétiques.

Je vais alors voir Kodaïss pour lui dire de nous accompagner, sachant que je me porte garante de sa sécurité. Elle me demande de lui laisser au moins une de ses armes. Elle me paraît si convaincante que je vais trouver Sariss pour lui demander de rapporter son arme la moins dangereuse. La Sœur de la Nuit persuade la pilote de lui rendre toutes ses armes. Ce qu’elle fait. Mon droïd astromécano restera dans le vaisseau, à surveiller l’évolution de l’état de Kokoro. En revanche, Morossk, le vassal Trandoshen de Jane, nous accompagne.

Quand nous sortons, Sariss se tient la plus éloignée possible de Jane. Iro n’est pas très enthousiaste à cette idée, et tente de parler à Kodaïss, mais celle-ci l’ignore. En revanche, Ildriss lui rappelle qu’il reste au moins une Sœur de la Nuit.

Le sol est légèrement brumeux. La boue colle à nos bottes. Le soleil se lève, dissipant la fraîcheur matinale pour une chaleur étouffante. Les moustiques se multiplient. Les heures s’étirent dans cette galère spatiale. Sariss nous guide, assistée par Kodaïss. Quand la nuit tombe, nous dressons le camp à un endroit à peu près sec.

Ildriss et Sariss prennent le premier tour de garde. J’aimerais bien prendre le mien avec Kodaïss, mais Iro n’est pas d’accord. Vilain jaloux ! Nous ferons un tour de garde à trois.

*

Après une nuit plus réparatrice que prévu, je me réveille. J’ai à peine le temps de voir la silhouette sphérique d’un petit droïd-sonde qui se barre en volant après nous avoir repérés. Nous reprenons la route, jusqu’à un long et profond ravin. La forêt continue en contrebas, mais nous pouvons voir la base au loin. Il faudra au moins une bonne journée de marche supplémentaire pour pouvoir le contourner. Ildriss pense pouvoir franchir la distance d’un bond.

Pendant que nous discutons sur la marche à suivre, une longue forme surgit des arbres derrière nous, et me plaque au sol. La même chose arrive à Sariss. Ce sont deux gros félins qui veulent nous manger !

Star Wars - Une aventure de Jedis Vornsk10

Dans la précipitation, Jane et Iro perdent l’équilibre et dévalent en catastrophe la longue pente. La créature sur moi me mord violemment à l’épaule, et une douleur explose dans mon côté, si terrible que je perds connaissance.


Quand je reprends péniblement connaissance, je vois le visage souriant d’Iro penché vers moi. Je suppose qu’il a utilisé ses compétences d’alchimiste de la Force pour me rafistoler. Morossk s’est pris un coup à la tête si brutal qu’il en a perdu la vue. Jane décide de refaire le chemin en sens inverse pour le ramener au vaisseau. Ildriss le lui déconseille fortement. Le Trandoshen annonce d’une voix sifflante qu’il préfère être vivant et dans la galère, plutôt que prendre le risque de rentrer au vaisseau avec seulement Jane, et de se mettre à la merci de la prochaine attaque de bestioles. Jane le prend en cordée. Et nous reprenons la route.

Nous descendons tranquillement dans le ravin, nous remontons de l’autre côté, et nous nous enfonçons de nouveau dans la forêt. Quelques heures plus tard, nous arrivons enfin aux abords de la base.

Nous distinguons un mur d’acier avec une lourde porte, muni de deux canons antiaériens et de deux tourelles laser au-dessus de la porte, situé dans une zone déboisée.

La situation serait relativement banale, si seulement Iro n’avait pas attiré notre attention sur un point particulièrement inquiétant : j’ai l’impression que mes sens sont brutalement réduits de moitié, sinon davantage. Je fouille alors dans ma mémoire, à la recherche d’une explication. Je me rappelle alors d’une vague histoire que j’ai entendue il y a longtemps, concernant des lieux qui serviraient de refuges à des animaux qui absorbent la Force. C’est ça ! Nous sommes littéralement aveugles à la Force ! Catastrophe !

Ildriss grimpe à un arbre pour se mettre en hauteur et mieux voir au-delà des murs d’acier de la base. Et la branche sur laquelle elle marchait casse. Je n’ai pas le temps de m’inquiéter, Sariss s’avance vers la base, mains en l’air, et appelle à l’aide. « J’ai perdu mon équipe ! » dit-elle. La grande porte s’ouvre sur une dizaine de bonshommes armés jusqu’aux dents. Ils emmènent la Twi’lek à l’intérieur, et les portes se referment.

Je réfléchis sur la marche à suivre. Si on veut donner un minimum de crédibilité à son bluff, il ne faut pas que les membres de son « équipe perdue » n’arrivent trop vite. Iro pense qu’il est plus raisonnable que ce soit lui qui y aille, histoire de ne pas laisser supposer que notre équipe soit justement trop affaiblie. Et donc, il approche de la base, en agitant un mouchoir blanc. Ça ne rate pas. Des mercenaires sortent, et embarquent Iro de manière aussi peu civile.

Les minutes passent, longues, interminables. Curieusement, je sens que le voile sur mes sens se dissipe, très doucement, par petits paliers, comme s’ils revenaient par à-coups. Mais je suis interrompue dans mes pensées par un grand bruit. Une navette Skipray décolle maladroitement, et a percuté un des canons antiaériens. Cela l’a gravement endommagé, elle a pris feu. Misère de misère… Jane pousse un soupir d’agacement, empoigne son sabre-laser, et fonce vers la base, me laissant avec Kodaïss et Morossk. La navette redécolle et part vers la forêt. Vu le style, il y a des chances que son pilote soit Ildriss.

J’emprunte promptement à Morossk son fusil. Hélas, il n’a pas de fonction paralysante. Je ne prends pas le temps de réfléchir davantage, et ouvre le feu. J’atteins l’un des tireurs de tourelle laser à la tête. L’autre me voit, et tire dans ma direction, faisant exploser la terre et valser de lourdes projections de boue. Kodaïss bande son arc laser et fait sauter les articulations de la canonnière.

C’est la panique dans tous les sens. On ne voit pas grand-chose, mais on entend tout. Des explosions, des cris, des bruits de fusil blaster… j’ai l’impression d’être aux abords de la pire des batailles. J’ai le réflexe de prendre mon communicateur et de me brancher sur la fréquence habituelle. Ildriss prend mon appel. Elle a volé un vaisseau, et s’apprête à bousiller un mur pour sortir, et elle nous prendra au passage pour qu’on se sauve. Morossk, Kodaïss et moi ne devons pas bouger.

Une alarme sonne : « évacuation imminente avant destruction de la base ». Oh non ! La deuxième canonnière antiaérienne explose après une torpille à protons venue du sol. Sans doute la navette pilotée par Ildriss. Qui d’ailleurs est enfin apparente au-dessus de la muraille de duracier de la base. Toute la structure expose alors de l’intérieur, et s’effondre.

La navette Skipray pilotée par Ildriss s’arrête juste au-dessus de nous, et nous pouvons monter en catastrophe dedans, avant de quitter cet enfer.

*

Ildriss nous confie qu’Uralon Caldis l’a appelée, et lui a demandé de se rendre à un certain point de la planète. Mais elle pense que c’est une ruse, et que quelqu’un d’autre se serait fait passer pour son maître. Elle veut en avoir le cœur net. Elle nous pose près du Stingray, et annonce qu’elle doit aller au rendez-vous avec Kodaïss, et elle seulement.

Je m’y oppose avec la dernière des fermetés. Et quand la jeune fille de Dathomir déclare : « cela concerne seulement les Sœurs de la Nuit », je rétorque « Non ! Cela concerne mon amie ! »

Elle me regarde avec une pointe d’ironie, et murmure : « après tout, le spectacle sera peut-être amusant… »

La navette Skipray décolle, alors qu’Iro fait des gestes dans notre direction, comme s’il cherchait à nous dissuader de partir. Oh, comme c’est touchant, il ne veut pas que je risque ma vie. Non, en fait, il veut être sûr que je sois prête à réparer le Stingray avant de repartir. Un tel manque de compassion doublé d’un intérêt trop matérialiste tellement flagrant me consterne.

Ildriss dirige le vaisseau vers une chaîne de montagnes. Pendant le trajet, enfin, je peux me poser, et je réfléchis aux derniers événements. Je ne sais pas quoi dire. Pour la première fois de ma vie, j’ai tué un homme. Certes, c’était pour défendre Jane. Mais je ne peux pas m’empêcher de me sentir à jamais salie. C’est un fait, quand on franchit cette ligne, impossible de faire demi-tour. Je sens qu’il va me falloir du temps pour l’accepter.

Le vaisseau se pose près d’une caverne dans laquelle nous nous enfonçons toutes les trois. Cette grotte est ténébreuse, à un point surnaturel. Au fond de la grotte, enfin, dans un rayon de soleil qui passe à travers une cavité, je reconnais le Zabrak. Uralon Caldis est bien là, ce n’était donc pas un piège. En tout cas, pas une imposture.

Le Zabrak avance posément et demande de sa voix douce :

- Que fait-elle ici ?
- Les Togrutas sont têtus, répond Ildriss.
- Débarrassez-vous-en.

Je le regarde droit dans les yeux, et je murmure d’une voix calme, mais ferme :

- Non.

Il fait une petite moue, croise les mains derrière son dos, et fait alors sa grande tirade.

« Vous auriez dû faire attention, mon apprentie. Vous avez fait preuve d’un manque de prudence manifeste. C’est votre amie Sœur de la Nuit qui m’a conduit jusqu’à vous autres. Vous connaissez cette culture, vous auriez dû utiliser vos connaissances. Les connaissances et le savoir sont le pouvoir, mon apprentie. Je me doutais que l’Empire arriverait jusqu’à moi. J’ai échangé le corps de la Jedi contre ma liberté. Je n’ai pas perdu au change, bien au contraire. Et j’espère en finir une bonne fois pour toutes avec les Sœurs de la Nuit, en terrassant celle-là. Tuez-la. »

Ildriss sort son sabre-laser, fait quelques mouvements, mais pas en direction de Kodaïss. Le Zabrak ne sourit plus.

- Je savais que vous n’étiez pas prête à être une servante du Côté Obscur.

Une escouade de douze soldats des troupes de la mort accourt. Nous sommes entourées de toutes parts, tenues en joue par les hommes en armure noire.

- Être un Sith implique de ne faire confiance à personne, mon apprentie. Vous avez plongé à pieds joints dans mon piège. Vous auriez dû anticiper cet événement. Mais voilà, la confiance vous a étouffée. Un vrai Sith ne doit compter sur personne d’autre que lui-même.

Je serre les poings de rage, et repense que ce sale type doit sa liberté à nous autres. L’ingrat ! C’est bien un être maléfique, je…

Soudain, une ombre apparaît derrière lui, et une lame de sabre-laser jaillit de la poitrine d’Uralon Caldis. Le Zabrak, transpercé dans le dos, s’écroule dans un soubresaut. Derrière lui, se tient une silhouette particulièrement sinistre.

Star Wars - Une aventure de Jedis Pmj_in10

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai le sentiment que ce n’est pas la première fois que notre route croise celle de cet individu. Une petite intuition, comme ça… Il marmonne, dents serrées à en éclater :

- Pourquoi ne pas appliquer vos conseils à vous-même ?
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