Traditions, Lois et religions
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Traditions, Lois et religions
Traditions, Lois et famille
Les peuples des cinq royaumes possèdent des traditions relativement uniformes, même s'il existe des spécificités en fonction des régions, mais les coutumes impériales ont tout de même laissé une trace sur le Rempart du Nord, participant à créer une culture plus uniforme qu'elle ne l'était jadis sur le territoire.
Famille, clan et royaume
Les royaumes se sont construits sur les restes d'une culture clanique. On appartient d'abord à une famille, puis à une communauté, et enfin à un royaume. Le sens de la loyauté suit également cette hiérarchie et même un roi n'attend pas d'un homme qu'il trahisse sa famille. Dans les communautés les plus traditionnalistes, trahir est puni de mort. On n'accepte pas l'aide d'un homme traître à sa propre famille. Les liens du sang sont forts et ne sauraient être brisés. Mais plus on s'approche du Huddeyrn, plus cette tendance s'efface. L'argent et la richesse prennent le dessus et il est de plus en plus souvent considéré comme normal de fermer les yeux et d'accepter pour le bien de ses intérêts le concours d'un traître.
Malgré l'influence de l'ancien empire, la noblesse reste avant tout une noblesse d'épée. On gagne sa place dans la société par ses actes, son mérite, et aucun statut n'est permanent. Bien évidemment, les familles marchandes de Hautevis ont depuis longtemps troqué l'épée contre l'or, et petit à petit, l'appât du gain gagne les communautés plus au Nord. La noblesse peut aussi se gagner par le mérite, les actes et le courage. Elle peut être accordée par un järl ou un roi, mais elle peut aussi se perdre. Si un noble transgresse ses contrats, ou si le peuple ne le juge plus réellement digne de sa position, un recours en disgrâce peut être invoqué à son encontre. Le plaignant désigne alors un champion qui se battra en son nom lors d'un duel (au premier sang, souvent, et à mort, parfois). Le noble doit, quant à lui, se battre en personne à moins que son âge ne l'en empêche. Un noble trop jeune ou trop vieux a le droit de désigner un champion qui combattra pour lui. En cas de défaite, un nouveau seigneur est alors désigné lors d'un tournoi permettant à tous ceux qui le désirent de s'affronter. Le noble vaincu rend ses terres ainsi que le siège du pouvoir. On lui alloue cependant une demeure digne de son ancien rang et il possède le statut d'homme libre. Il peut aussi emmener ses richesses personnelles.
La société se divise ainsi entre les nobles, les hommes libres et les serfs. Les nobles possèdent une grande partie des terres et ont le droit de lever armées et impôts. Les hommes libres sont locataires de leurs terres, mais les plus riches d'entre eux peuvent les acquérir et devenir propriétaires
terriens, devenant presque aussi puissants que les nobles, mais sans leurs prérogatives. Ils ont cependant le droit d'engager des hommes armés afin d'assurer leur protection et celle de leurs biens, tant que cette force reste acceptable aux yeux du seigneur local. Dans le cas contraire, ce dernier serait alors en droit de prendre toutes les sanctions nécessaires.
Les serfs ne sont pas des esclaves : ce sont des hommes protégés par les nobles. Ils ont des devoirs envers leur seigneur, dont celui de travailler à son service et d'entretenir ses terres, ainsi que de se battre à ses côtés si besoin. Mais ils sont liés par un contrat qui oblige leur seigneur à les protéger et à leur fournir toute l'aide nécessaire à leur survie, en particulier en temps de guerre et de famine. Les serfs peuvent donc être des fermiers aisés, et dans les cités le servage peut concerner non pas des paysans, mais des marchands dont un seigneur aurait racheté la dette et qui devraient alors reverser une partie de ses gains à son seigneur. D'une certaine manière, en temps de crise, la position d'un serf est parfois plus enviable que celle d'un homme libre.
Les royaumes sont aujourd'hui unifiés sous la tutelle du Haut roi. Cette charge est tenue par un homme neutre, n'appartenant à aucun royaume. Un homme versé dans l'art de la guerre. Les conflits avec l'extérieur avaient rendu le Haut roi légitime et indispensable, mais la paix relativement
durable a rendu ce statut discutable et fragile aux yeux des rois de chaque royaume. Aujourd'hui, son avis est écouté mais pas toujours pris en compte.
Contrat, crime et justice
Le contrat est important, et il n'a pas besoin d'être écrit. C'est une coutume prise très au sérieux et il est impensable de briser un contrat, tout comme de ne pas tenir une promesse contractuelle. C'est ainsi que les plus fins politiciens n'hésitent pas à signer des contrats avec leurs ennemis afin d'en faire leurs débiteurs. Briser un contrat est l'une des pires offensesnon seulement pour la réputation du contrevenant qui sera entaché à jamais, mais la loi permet à l'offensé de se faire justice par tous les moyens possibles. S'il n'en a pas la possibilité, il peut faire appel à l'aide d'un seigneur, qui lui sera toujours garantie. Paradoxalement, on ne punit que rarement les crimes par la peine de mort. On préfère souvent indemniser les victimes ou leurs familles. Ainsi, un assassin a plus de risque de devoir payer une compensation à la famille de la victime que de finir pendu. Cependant, si la famille désire vraiment se faire justice et si le danger de représailles est bien réel, l'assassin sera certainement pendu pour l'exemple. La stabilité sociale nécessite que
l'on ne cède pas à la vengeance et que l'on n'entretienne pas d'escalade de violence entre les parties. La plupart des délits et crimes sont donc soumis à l'amende, à l'humiliation publique au pilori et, au pire, à l'emprisonnement, souvent dans des cages à ciel ouvert. On emprisonne peu, sauf dans le Sud où cette pratique, ainsi que la pendaison, sont bien plus courants, même pour des délits considérés comme mineurs. Dans le Nord, on considère qu'une personne volée est simplement incapable de protéger ses biens. Dans le Sud, voler des biens est punissable d'une humiliation publique ou d'un marquage au fer rouge, et au pire de pendaison.
La monnaie
Par simplicité, on considère en général les pièces par leur couleur : or, argent et cuivre. Mais chaque royaume frappe sa monnaie. Cependant, le poids des différentes pièces a été standardisé afin de faciliter les échanges. Il en va de même pour leurs noms : souverain d'or (s.o), demi d'argent (d.a) et
sou de cuivre (s.c). On parlera donc d'un souverain cantelain, ou d'un sou huddite. Leurs valeurs sont à peu près équivalentes. Les souverains d'or
sont rares. Les pièces les plus courantes sont les sous de cuivre, suivis des demis d'argent. Seuls les plus riches parmi les riches paient en souverains.
1 souverain vaut 100 demis. Un demi vaut 10 sous. 1 souverain vaut donc 10 pièces d'or lorsque vous utilisez la liste d'équipement de Héros & Dragons.
Le port d'arme
Le port d'arme est réglementé. La loi n'est pas stricte et varie selon les régions, cependant les points qui suivent peuvent être
considérés comme acquis :
Tout homme libre a le droit de porter une arme pour se défendre, tant qu'elle ne dépasse pas la longueur de deux fois l'avant-bras.
Tout noble peut porter l'épée longue ou toute autre arme.
Il est mal vu de porter de l'équipement de guerre hors des situations de crise.
Un mercenaire ou une lame à louer en mission peut porter armes et armures. Il en va de même pour les personnes mandatées par les
maisons nobles.
Un traqueur carmin a le droit de porter armes et armures, sans restriction.
Ces règles ne s'appliquent que dans les villes et villages.
La société
Les cinq royaumes ont, de tout temps, été une société égalitaire vis-à-vis du genre. Il en va de même pour l'ancien empire. On constate tout de même que les hommes accèdent un peu plus facilement aux postes de pouvoir importants, sauf au sein des forces militaires et de maintien de l'ordre qui respectent une véritable parité. Les femmes ne sont cependant pas reléguées à l'éducation, à la famille et aux postes subalternes : elles dirigent (localement ou non), elles rapportent de l'argent, elles combattent,elles ont les mêmes droits (une femme peut par exemple demander légitimement le divorce si son mari ne satisfait pas aux obligations conjugales). Quand une femme ou un homme meurt, son conjoint ou sa conjointe hérite de ses titres et fonctions , ainsi que de ses biens. Cependant, avec l'arrivée du Démiurge et du Grand consulat, les choses changent au Sud et ces forces nouvelles cantonnent les femmes à un rôle de mère, de sainte, ou de prostituée. Certains démiurgéens parmi les plus extrémistes pensent même qu'elle n'est qu'une créature d'essence tentatrice et qu'elle ne possède d'âme qu'à partir du moment où elle prend un époux.
Alessandro- Bahamut (Draco Dracorum) - Trésorier
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Date d'inscription : 28/02/2016
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