Sc 0.1 (intro) - Le Sabre au Clair de Lune - éléments d'enquête

1 - L'enquête d’Anaelle sur les suicides et folies

1ère victime :  Hubert d’Achon, 24 ans
Hubert a mis fin à ses jours par pendaison il y a 3 mois, après avoir été accusé d’un vol par le commandant Aubert de Tregomain sur le chantier de réfection de l'hôtel. Il aurait tenté de subtiliser un sabre d’époque découvert durant les fouilles de Hotel de Lelasseur. Exclus du chantier, il est entré dans une sorte de délire schizophrène/paranoiaque et s’est pendu au domicile de ses parents, à Nantes, le lendemain.


2ème victime :  Philippe Harscouët de Saint-Georges, 23 ans
Le neveu du simulacre de Niagara.
Il a mis fin à ses jours par arme à feu il y a 6 semaines sur la commune de Sainte-Pazanne au lieu-dit du Dolmen de la Salle-aux-fées.
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3ème victime :  Denis Guilleret de la Brosse. 24 ans
Le dernier cas suspect en date, il a retrouvé errant, hagard et délirant au lieu-dit de Chéméré sur la commune de Chaumes-en-Retz.
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Il est actuellement interné depuis 3 semaines dans un état incohérent à la clinique du Parc à Nantes. Il ne communique avec personne mais passe son temps à griffonner des dessins qui semblent représenter des mégalithes.




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Le Templier de la Cathédrale

Daekian a fouillé son corps :

• Ses papiers d’identité : Vincent Aubert de Tregomain. 23 ans. Il y a son adresse. Il résidait en proche banlieue de Nantes.
  
• Il porte une chevalière en or portant les armes du temple.
  La chevalière est un signe de reconnaissance classique des initiés de bas rang du Temple. Le fait qu'elle soit en or dénote l'appartenance du porteur à une famille importante dans l'organisation du Temple.
  
  
  
• Il avait un étui d'aisselle pour une arme à feu mais pas d'arme à feu.
  
• Un cordon et une carte d’accès magnétique.
  
• Des clés de voiture (et la carte grise de sa voiture)
  
• Un trousseau de clés (son domicile ?)
  
• Un carton d'invitation à une exposition "Les Secrets de l'Hotel Lelasseur"
  

L'hotel Lelasseur et l'exposition.

L'hotel Lelasseur est depuis 1900 la propriété de la famille Aubert de Tregomain; l'actuel propriétaire est le commandant (capitaine de frégate) Roland Aubert de Trégomain.
L'hotel vient d'être rénové et les derniers travaux sont encore en cours. Du fait de l'intérêt historique de l'hotel, une grande partie des travaux ont été financés par la région.
Une bibliothèque enfouie oubliée a été retrouvée dans les sous-sols contenant plusieurs pièces historiquement intéressantes. L'enfouissement de cette partie vient peut-être des bouleversements de 1890 :

Bourde du MJ : "Vers 1890, la « rue du Lycée », actuelle rue Georges-Clemenceau, est alignée et élargie3. L'hôtel Lelasseur est alors réduit dans sa longueur, perdant une tranche de sa partie sud. Il subit alors une profonde transformation. En effet, sans autre intervention qu'une amputation, l'édifice aurait été enlaidi en perdant sa symétrie, base de l’œuvre de Ceineray. L'architecte François Bougoüin choisit une solution radicale : l'entrée est déplacée sur la façade opposée, à l'est, tandis que l'avant-corps et le fronton sont démontés et reconstruits plus au nord de la façade ouest, afin de maintenir la symétrie centrale".

Le site web de la mairie de Nantes (l'exposition a lieu non pas à l’hôtel mais à l’hôtel de ville de Nantes ) fait apparaitre parmi les oeuvres, un sabre de 1813 qui aurait appartenu à l'un des lieutenants de Robert Surcouff :

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